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Visites de l'association ABC à partir de 2012
13 novembre 2012

Visite à Alès en Cévennes

Départ de Beaucaire en covoiturage. Bien arrivés à Alès, à la mine et légèrement à l'avance.

    D'abord nous voyons une vidéo : - la formation du charbon (il y a des millions d'année)

                                                   -puis l'histoire des mines avec une carte de France qui nous montre bien les emplacements de toutes les mines françaises. Cette carte nous permet de situer les mines de charbon dans les différentes régions de France

                                                   -donc nous avons l'histoire des mines de charbon en France de l'oeigine à leur fermeture

 

    La mine-témoin d'Alès, centre d'art minier unique en France fut, de 1945 à 1968 un centre de formation poour les jeunes apprentis mineurs, où ils ont appris le métier de mineurs.Les galeries faites par ces jeunes furent ouvertes au public en 1985. Ces jeunes avaient entre 14 et 18 ans. Ils étaient encadrés par des anciens pour apprendre le métier.

    Après ce préambile et le port du casque de mineur obligatoire (cela valait mieux je me suis cognée le casque une bonne dizaine de fois...), nous arrivons au pied du chevalement, à la "cage", l'ascenseur qui va nous descendre dans la mine-témoin. Nous arrivons, par cet ascenseur à moins 230m de porofondeur (voir à la fin du récit!!!!). Donc cette mine-témoin a été faite par des jeunes, encadrés par des anciens, à raison de stages de 15 jours

    Au sortir de l'ascenseur nous nous trouvons devant une statue, statue de Sainte Barbe, patronne des mineurs (entre autres). La statue sortait une fois l'an, portée par les mineurs jusqu'à l'église. Là on remettait aux mineurs méritants des médaillons et des oboles. Puis tout le monde assistait à la messe, et la statue de Sainte Barbe était rapportée à la mine à sa place jusqu'à l'année suivante.

    Nous arrivons à un "soutènement marchant", composé de 5 verrins soutenant une pile de 5 tonnes. Ici nous voyons la traverse. Ce soutènement marchant est posé sur un convoyeur blindé pour évacuer le charbon. Quand le charbon est trop lion de la machine, on remet le n° 1 devant les autres et la machien peut continuer son chemin. Les déblais autres que le charbon tombent derrière la machine et reforme le mur.

    Ici nous sommes dans la mine ancienne. Elle fut mine-école jusqu'en 1966.

    Donc dans cette ancienne nous voyons : un marteau-piqueur, qui durera de 1930 à 1974

                                                              :pour ramener le charbon, de petits wagonnets formant unre sorte de train

    Les mineurs étaient payés au rendement, ou cubage. Le charbon allait sur le convoyeur blindé. Le couloir oscillant est toujours en pente. Il faut bien comprendre que dans la mine il y avait : beaucoup de bruit, (marteau piqueur, et ventilation),  il y avait de la poussière de charbon, et de l'eau qui était toujours présente. En effet l'eau de pluie entrait par infiltration jusqu'au fond de la mine. De là elle était pompée vers le sol. On compte pour 1 tonne de charbon, 50 tonnes d'eau.

    Nous arrivons à un poste de secours : le tout est assez rudimentaire. . En 1960 dans la trousse de 1er secours, comme antiseptique on trouvait de l'eau savonneuse.

    vers 1860 : les mineurs travaillaient 16h par jour. Au pic les mineurs sortaient 1500 kgs de charbon par jour. Le tout se faisait 6 jours sur 7. Après , en 1936, la semaine passera en principe à 40h.

    Boisage ou flandrage : le boiseur était toujours un vieux mineur. Il ne faut pas oublier que la pression sur le haut de la galerie est très forte. On appelle ce type de boisage , le boisage anglais le long des galeries : ces galeries pouvait atteindre entre 10/20 m jusqu'à 100m de long pour les grandes mines. On utilise toujours du pin : en effet en surface il y avait de grandes exploitations d'arbres.

    Cage à oiseaux : les oiseaux sont plus sensibles que les hommes à l'oxyde de carbone, le gaz le plus courant. Ensuite il y a le métane ou grisou, découvert en 1820.

    Le Pénitent : un des mineurs arrivait avec une bougie allumée. Si la bougie s'éteignait il valait mieux s'enfuir à toutes jambes. Le Pénitent a été interdit en 1835.

    Les Chevaux : ils tiraient des wagonnets. Les chevaux descendaient dans la mine sans revoir le jour pendant 6 ou 7 ans. Ils avaient des écuries et (?) tout le confort. Les écuries étaient bien aérées.  C'était soit des chevaux, soit des mulets; ils tiraient 5 wagonnets. S'il y en avait plus ils refusaient d'avancer.

    En 1915 le "boisage" est fait en cadre Clément, en queue d'aronde. Malheureusement ce genre de cadre était assez fragile et menaçait de s'effondrer.

    Le sol était appellé "mur" ou sole". On relevait le niveau par les arceaux. Mais si l'on ne pouvait pas on creusait le sol.

    La femme, utiisée au début en famille, avec les enfants, , la femme donc fut supprimée pour une question de moralité.

    Petite niche : la galerie est toujours en plan incliné. Dans une galerie on peut compter sur 8/10 % de pente Le rouleur poussait les wagonnets qui partaient tout seuls. Le freinteur, lors du passage des wagonnets se garait dans sa niche. Malheureusement il y a souvent eu des accidents. Le train des wagonnets comprenait : 1 cheval, 1 conducteur, 5 wagonnets.

    Pour passer à travers le banc : les mineurs ont des géologues et des géomètres qui leur donnent la direction du filon de charbon.

    Une fois la direction donnée, le mineur s'engage perpendiculairement à la galerie. Avec un marteau perforateur il fait des trous de 1,50/2 m de profondeur en quadrillage. Les trous une fois faits, il les remplit de dynamite. Tous les trous sont reliés par un même fil. Le mineur se met à l'abri , tout le monde aussi, la plupart du temps remontaient à la surface pendant les tirs. Donc on faisait sauter la dynamite. Le bruit etait assez assourdissant et était même entendu à la surface du sol.

    Une fois la nouvelle galerie ouverte, les mineurs font les soutènements pour ladite galerie.

    Le cadre Th employait trois mineurs. . Avec cette machine le remblai tombait sur l'arrière de la machine et obstruait la galerie ainsi formée. A l'intérieur de cette galerie, le remblai était pris dans les wagonnets qui emmenait le remblai en dehors de la mine. Le remblai formait des crassiers ou terrils.

    Ici nous avons de la poussière de roche, ou de charbon. Cette poussière a fait beaucoup de victimes. En Aoùt 1946 c'est devenu une maladie. professionnelle.

    Rabot date de 1950 : nous retrouvons toujours le plan incliné. Une galerie  mesure 100 à 200 m de long avec une pente de 8/10 %

   Le Rabot : devant cet engin un poussoir directement contre la roche. Pour faire avancer cette machine, les mineurs déplacent le soutènement fait d'arceaux métalliques. La machine avance dans le filon de charbon. Les arceaux sont avancés d'abord le 3e qui devient le 1er, et ainsi de suite.

    Dans les Cévennes les mines de charbon se sont arrêtées en avril 1986.

    Nous continuons la visite : nous sommes maintenant devant une galerie perpendiculaire à la galerie  principale : cette petite galerie date de 1880 : l'homme attaque le charbon avec un pic : il est pratiquement couché. La galerie perpendiculaire mesure  entre 30 et 60 cm de haut. La femme et les enfants, à partir de 12 ans, vident le charbon dans une berline. Cela se passe vers la fin 1960.

    Tous les boisages sont en pin : en effet le pin est très droit et très costaud. D'autre part, le pin, quand il y a trop de pression sur le dessus, le pin chante : c'est-à-dire qu'il craque, donc il avertit les mineurs.

    A Alès passe une petite rivière, la Cèze. Un jour il y a eu une très grosse crue . L'inondation s'est infiltrée dans les mines. Il y a eu environ 110 à 115 noyés.

    La ventilation de la mine est faite par des ventilateurs dans toutes les galeries. Cette ventilation était extrêmement bruyante et tournait 24h sur 24. Il faut bien se rendre compte que : avec la ventilation, les machines, les mineurs étaient souvent sourds.

    Notre guide a avant lui 3 générations de mineurs. Notre guide est donc de la 6e (?) génération.

    Dans ce dernier morceau de galerie où nous voyons et entendons la ventilation, nous voyons une grille de sortie tout à fait noemale donnant sur l'extérieur. En effet cette mine-témoin est en vérité à -3 m de profondeur. Tout cela a dons été fait pour les visiteurs..

    Après avoir rendu nos casques nous repartins vers Alès.

  

    Au passage, pas très loin de la mine nous voyons le Centre National de Pomologie : Petit Larousse 2012 : pomologie : partie de l'arboriculture qui traite des fruits comestibles. D'après des avis locaux, c'est l'étude des pépins des fruits.

    Le tout pour pouvoir aller déjeuner était de garer les voitures!!!!!!!. Donc nous dejeunâmes : très bonne ambiance et très bon repas.

 

 

    Après nous sommes partis pour Saint Christol les Alès pour voir

    Le Musée du Scribe

    Situé dans une maison du 17e siècle, très restaurée. Malheureusement je n'ai pris aucune note : ayant travaillé pendant 45 ans dans une bibiliothèque d'art, je connaissais tous les s de plumes : plus exactement tous les objets pouvant servir à l'écriture depuis la gravure sur pierre, en passant par la plume d'oiseau, puis la plume Sergent Major et enfin les stylos. Ici , dans ce musée, nous voyons un ensemble extraordinaire d'outils pour faire tous les moyens d'écriture.

    Puis nous arrivons aux plumes d'oie ou autre oiseau, avec des encriers (avant l'encre était en batonnet et diluée pour pouvoir écrire). Si j'ai bonne mémoire le plus ancien encrier est en porcelaine de 1621.

    Dans ce musée nous avoins toutes sortes de plumes, d'encriers, de nécessaires de voyage, de bureaux complets portables ou non.

    C'est un ensemble sur l'écriture, des origines à nos jours, assez fabuleux et très varié. Mon seul regret est qu'il n'y ait pas de catalogue

 

Mais : voir sur Internet

    - Mine témoin Alès en Cévennes     : photos et texte

    -Saint Christol les Alès Musée du Scribe     : très bon site avec des photos des collections

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