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Visites de l'association ABC à partir de 2012

26 mai 2013

Une jounée à Anduze, le 23 mai 2013

    Départ de Beaucaire, pas trop tôt, car petit comité. Très beau temps, un peu frais au départ car vent. Nous partons ,en covoiturage, pour Anduze. Nous allons voir au départ, et visiter la Poterie de la Madeleine, sur la commune de Lézan, près d'Anduze.

    La poterie de la Madeleine:

    Ici nous trouvons les poteries traditionnelles des "vases d'Anduze", inspirés des vases italiens, style Médicis.   -Nous visitons les ateliers : calibrage, pièces faites dans des moules, mais apport de la terre à la main. Les pièces sont faites une à une. . -Pour un grand vase il faut compter environ 70 kg de terre (la terre vient de Limoges).   -Différents moules plus ou moins grands. Les plus petits nécessitent environ 20 kg de terre..    -Les pièces une fois tournées, restent dans leur moules toute la nuit..   -Le lendemain matin les pièces sont démoulées.    -On fait sécher ces pièces une à une dans un hangar, plutôt geande salle. Les plus grosses pièces mettront environ 1 mois et demi à sécher.   -Il y a aussi des vases en terre spéciale blanche pour faire des vases à l'ancienne.   -Puis les pièces passent dans une salle chauffée.   -Une fois les pièces séchées, les ouvriers posent à la main les écussons et les guirlandes, la décoration. Ils posent aussi le pied, toutes ces pièces de décoration sont collées à la barbotine. . En même temps l'ouvrier fait le bord du vase.   -Donc le décor est posée à la main , pour chaque vase. L'ouvrier met son nom et la date du jour sous le pied du vase qu'il décore.Un ouvrier nous a dit que pour la pose du décor  et tout le travail de collage à la barbotine, sur un grand vase cela prend environ 1 heure.   -Puis le vase est entouré d'un engobe pour que l'émail tienne.  Le vase est posé sur un tour et l'ouvrier projette l'engobe sur la vase. Pour enlever le surplus il utilise une raclette et une éponge.  Tout le travail eszt fait à la main.    -Puis vient le travail d'émaillage. Les colorants sont dilués dans cet émaillage, à base de plomb..   -Les vases sont alors empilés, séparément, sur des plateformes. Cers plateformes passent au four, four qui se déplace.  La cuisson dure toute la nuit. Les fours fonctionnent au gaz.    -Pour les pièves gravées, tout le travail est fait à la main.    -C'est une entreprise familiale qui emploie 50 ouvriers.   -Cette poterie fait : des vases d'Anduze, et des poteries du bassin méditerranéen : bac à oranger, jarr'e à huile, jarre de Biot, mazagran, coupe et pot de jardin.

   Voir Internet : poterie de la Madeleine, Anduze, Gard.   -En particulier : vues des platefromes de vases prêts à cuire,  vues de la fabrication des vases faits à la main.

     Puis nous allons déjeunée au restaurant Le Cévenol, à Anduze. Parfait...

    Après le déjeuner nous repartons pour :

   La Bambouseraie d'Anduze ou bambouseraie de Prafrance. :

    Site de 34 hectares dont 15 pour le jardin même.  La Bambouseraie sut créee en 1856 par Eugène Mazel. Mazel avait fait fortune dans le commerce des épices. Il a fait construire les serres en 1860. On y trouve des plants d'espèces exotiques : du Japon,  d'Amérique du Nord et des régions Himalayennes. Toute cette flore a été facilitée par le climét et le sol.  Mais gros manque d'eau : Eugène Mazel fait alors construire un barrage sur le Gardon et des canaux amènent l'eau à la Bambouseraie distante de 2 kms. Tout le parc est arrosé par un système de petits canaux. En 1890, Eugène Mazel a des revers de fortune et fait faillite.  Il meurt à Marseille. En 1902 Gaston Nègre rachète la Bambouseraie. Depuis c'est toutjours la même famille que en est propriétaire. En 2005, cela devient un Jardin Remarquable.  La Bambouseraie est inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.

    Ce jardin comprend :    -la Bambouseraie.   -La village Laotien. ---Le Bambousarium.   -Un jardin d'inspiration japonaise.   -Un labyrinthe (mot de passe pour sortir kikko).   -La Vallée du Dragon, (jardin japonais) crée en 2000 (année du Dragon) sur 15000 m2. Cette valée repose sur les principes du Feng Shui.   -Les serres construites par Eugène Mazel en 1860, toujours utilisées.   -Un jardin floral.   -Un jardin aquatique (souvent fermé, aujourd'hui aussi)

    Films tournés à la Bambouseraie, entre autres : le Salaire de la Peur, et Paul et Virginie...

    Voir Internet : bambouseraie d'Anduze, Gard.    _Détail des bambous et vues d'autres arbres.

    Ensuite retour à Beaucaire après une bien bonne journée entre amis.

 

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21 avril 2013

Annexe : Vie de Auguste Rodin

1840 : Auguste Rodin nait à Paris dans une famille modeste.

1854 :  passionné par le dessin, il suit l'enseignement de l'Ecole Spéciale de Dessin et de Mathématiques, puis la Manufacture des Gobelins. Ses dons                  pour le modelage suscitent l'admiration.

1857 : Il échoue trois fois au Concours d'entrée de l'Ecole des Beaux-Arts.

1864 : il travaille à la décoration d'édifices parisiens dans l'atelier su sculpteur Carrier-Belleuse et poursuit son travail de création personnelle. Il vit avec           Rose  Beuret qui sera sa compagne jusqu'à la fin.

1875 : voyage d'études en Italie

1877 : première oeuvre majeure : l'âge d'airain, exposé à Bruxelles puis à Paris

1880 : Rodin entre dans le cercle des sculpteurs célèbres : l'état achète "l'age d'airain" et commande "La Porte de l'Enfer" pour le futur musée des Arts           Décoratifs.

. Ils sont enterrés tous les deux dans le jardin de la villa de Meudon.

1882 : il éxécute les fidures : Adam, Eve et le Penseur

1883 : il rencontre Camille Claudel, alors âgée de 19 ans.

1886 : Il réalise "Le Baiser" et plusieurs représentations de Camille Claudel dont "La Pensée"

1888 : l'Etat commande "le Baiser" en marbre pour l'Exposition Universelle de 1889.

1895 : Rodin achète la Villa des Brillants à Meudon et commence à constituer sa collection d'antiques et de peintures. Inauguration du monument "Les           Bourgeois de Calais " à Calais.

1898 : rupture avec Camille Claudel.

1900 : en marge de l'Exposition Universelle tenue à Paris, Rodin fait construire un Pavillon, place de l'Alma., le Pavillon de l'Alma où il organise une                     exposition personnelle. Immense succès.

1906 : "Le Penseur" est placé devant le Panthéon à Paris.

1912 : exposition Rodin à Tokyo  et inauguration de la salle Rodin au Metropolitan Museum de New York.

1916 : gravement malade il cède ses collections à l'Etat.

1917 : il épouse Rose Beuret en janvier et elle meurt en février. Rodin mourra le 17 novembre. Ils sont enterrés tous les deux dans le jardin de la villa de           Meudon.

Autre remarque personnelle : consulter le catalogue de l'exposition Rodin, où l'on retrouve tous les thèmes de l'exposition

 

         

 

20 avril 2013

Exposition : Rodin : la lumière de l'antique. Musée départemental Arles antique. visite le18 avril 2013

     Malheureusement guide souvent  inaudible : une voix relativement douce, des enfants un peu bruyants et un musée dont l'acoustique est démente. Le Musée résonne terriblement.

     Cette exposition se compose de 254 oeuvres dont environ la moitié sont des oeuvres antiques grecques et romaines, et l'autre moitié sont des oeuvres de Rodin (voir en annexe la vie de Rodin) Dans ce même musée il y a quelques années il y a eu une exposition sur Ingres qui a rassemblé 7000 pièces. Ici nous avons 132 oeuvres de Rodin, le reste est soit prété par différents musées ou prêteurs privés, ou fait partie de la collection privée de Rodin, collection d'antiques, plus ou moins faisant partie de ses assemblages.

     -Nous commençons par la tête de Rodin.  Il faut bien se rappeller que Rodin, jusqu'à 40 ans, vécut une vie de vaches maigres.    -Vues d'objets antiques achetés par Rodin : Rodin pendant ses études, connaissait bien le Musée du Louvre : en effet il apprenait "le métier"  en regardant les pièces antiques. Le Musée du Louvre sera la source de l'inspiration de Rodin et sa vocation.  Mais il se fait sa propre collection d'antiques : il aura jusqu'à 2000 oeuvres antiques gréco-romaines qu'il exposera dans sa maison de Meudon. (La Villa des Brillants).     -A 25 ans , en 1865, il fait "l'Homme au nez cassé", buste en terre glaise crue.  Mais la terre se fend derrière et cela devient une sorte de masque.  Rodin présente son oeuvre au Salon, l'oeuvre est refusée : motif principal la représentation est un homme de la rue , un pauvre bougre, ce qui choque tout le monde au Salon. .     -Photo : les rides du lion.     -En 1875, il représente au Salon l'Homme au nez cassé, là la pièce est acceptée. Elle est en marbre et plâtre.   -En 1870, mobilisé mais tout de suite démobilisé car il était très myope.     -De son union avec Rose' Beuret, épousée en 1917 un mois avant la mort de Rose, il eut un fils bâtard, jamais reconnu par Rodin, et comme a dit notre guide un fils pas très fini... Rose Beuret fut sa compagne depuis 1864, jusqu'à sa mort en 1917.   -Rodin s'exile en Belgique en suivant son patron. Il y reste 7 ans. On peut voir de cette époque "les Atlantes" des boulevards de Bruxelles.   -Dans une vitrine des antiques avec le buste d'Antonin le Pieux.  et le portrait de Trucydide.. Dans la 2e vitrine : des morceaux d'antiques : des têtes fragmentaires dont la tête d'un prince julio-claudien et la tête d'un souverain lagide.    --Autre vitrine avec des têtes plus ou moins fragmentaires.   -Morceaux de groupes d'antiques.

     -Rodin rencontre Camille Claudel.

     -Rodin : Minerve sans casque. Toutes ces oeuvres antiques ont été achetées par Rodin. Que ce soit Pallas, Athena ou Minerve on retrouve un seul modèle : Mariana qui était la femmes de John Russel.   -Toujours de Rodin, Pallas au Parthénon. Le chapeau de Pallas est accoutré du Parthénon, posé sur cette coiffure. Le visage est très classique.     -Statue fragmentaire. Tête de femme, Musée' de Melbourne, Australie, , Minerve sans casque.   -Bacchus indien (Mariana Russel avec un casque) Bacchus indien ou figure d'Athéna.     -Tête, dite tête Warren, Musée des Beaux-Arts de Boston (USA) Rodin n'avait pas pu acheter cette tête et elle est partie pour Boston.    -Rodin : tête de Minerve ou Pallas au c asque. Se trouve à Lyon, Musée des Beaux-Arts.   -Le Penseur de Rodin : on y note une nette influence de l'antique.

     -Photo de la Porte de l'Enfer. Voir dans tout le catalogue car Rodin en a pris des morceaux pour faire autre chose. C'était une porte en bronze : elle fut fondue à la mort de Rodin. On voit la copie en plâtre dans la villa de Meudon. Elle se composait de 98 panneaux. Ces panneaux furent un réservoir pour Rodin. La Porte de l'Enfer est inspirée de la Divine Comédie de Dante.. Dante a mis des personnages habillés : Mais Rodin fit d'abord des personnages tout nus qu'il habilla ensuite. Quant aux personnages nus on revoit le Penseur.

     -Le Penseur de Rodin. On note la puissance athlétique du personnage. A noter la tête et les jambes.    -Rodin meurt en novembre 1917. Un petit Penseur sera mis sue sa tombe. Il est à côté de sa femme Rose Beuret.

    -Torse du Belvédère : se trouve au Vatican. Ce torse n'a pas été restauré. Ici nous voyons un marbre du 19e s., du Musée du Louvre, et du Musée de d'Ecole des Beaux-Arts de Paris.    -Le Penseur de Rodin vu devant les grilles du Panthéon.     -L'Athlète américain de Rodin : Rodin fera courir cet américain dans son jardin. A la fin, très fatigué l'athléte s'assied il est alors dans une pose très naturelle de repos que Rodin va reproduire.

     -L'Homme qui marche :  sans tête, ni bras. Cette statue fera scandale vers 1900.. Elle voyagera beaucup : en 1911 et 1926, elle sera à Rome, au Palais Farnèse. Puis elle sera exposée à Lyon et finira par demeurer au Musée d'Orsay, à Paris.

     -Torse en marbre, Musée de Genève.  Il retient la Reine des Amazones., peut-être Achille. On note la présence d'un baudrier. Il y a un mouvement magnifique.    -Homme debout, tête à l'horizontale posée sur son épaule. Oeuvre de Rodin. : là Rodin imite Michel-Ange.. Mais tout cela est très torturé comme au Moyen-Age. . On note : réalisme dans l'anatomie. Les mains sont très carrées.

     -Deux petites réalisations : très petites : en face d'un journaliste, Rodin donne une leçon de scukpture. Il fera ces deux modèles en terre, influence grecque très marquée pour la première. La seconde est plutôt du Moyen Age.    -Inspiré par les Esclaves, de Michem-Ange ; maintenant au Louvre. Ici moulages des statues, Ecole des Beaux-Arts de Paris.    -Athlète : influence grecque. On remarque sa joie de vivre.   -Statue, plâtre façon fonte, Musée de Berlin. Corps grec : mélange grec et moyen-âge. Le modèle n'a pas d'appui, il tient tout seul.   -Statue de Rodin style Moyen Age : le torturé.   - La Vénus d'Arles, moulage de l'Université de Montpellier.   -Nous voyons aussi la Vénus de Milo. Copie  : à gauche une statue, copie de la Vénus de Milo, faite par Rodin.  Mais elle est torturée. Tous c es personnages sont inspirés de la Porte de l'Enfer. . En face il y a une statue non-finito. La fonte a laissé des traces.    -Marseille : la Vois intérieure : on voit que les pieds sont à peine sortis de la gangue.     -La Vénus d'Arles vue par Rodin. Cette statue assure sa beauté. Derrière la Vénus d'Arles : la statue de Rodin, donc copie romaine.. C'est une très belle courtisane. Dessinée : elle est au Louvre.. Elle est ressortie cette année.. Toute nettoyée, elle est très belle. 17e s - 19e s. Durant cette époque il n'y a pas de statue mutilée: en effet elles ont toutes été réparées: la plupart par Girardon : il a remis des bras, des jambes, il rajoute des attributs.  La Vénus d'Arles : on note le mouvement de la coiffure, le drapé derrière. Elle retournera à Paris.     -Torse de Vénus sur une colonne : Victoria and Albert Museum de Londres.   -La Main du Diable ou de Dieu : c 'est une création de Rodin.   -Rodin a toujours tout réutilisé.    -Vitrines des Vénus : elles sont toutes petites. Mais elles sont toutes différentes. Elles toutes été achetées par Rodin.    -Réprésentation de Priape : en train de supporter une corbeille sur son phallus. : marbre et plâtre : collection de Rodin. Rodin fera 3 répliques de cette statue.    -Une caryatide écrouléer sur des pierres, Rodin.   -Un panneau + 2 statues.    -Vénus accroupie + 2 statues. La statue fut retrouvée avec une main d'enfant dans le dos. Aphrodite accroupie dite Vénus de Vienne, 1etr/2e s ap. JC, Musée' du Louvre.    -Adèle (?) + des fragments. Personnage aux mains attachées. Apollon : il a gagné : Martial (?) sra écorché.   -Au centre de la pièce : travail sur le ventre par Rodin.

    Les dessins : Ils sont changés très souvent pour une question de conservation. : dessins de Rodin par lui-même.   -On remarque dans ces dessins, l'amour de l'antique.   -Dessins divers : surtout des femmes, représentant beaucoup de scènes.   -Bustes : très talentueux, mais il n'y a pas de pratique : chez Rodin c'était un don.   -Divers dessins.   -Nous ne verrons pas le Baiser, il ne fait pas partie de l'exposition.    Les photos : nous voyons des photos de la maison de Rodin à Meudon. On y voit beaucoup d'antiques. Mais à l'Exposition Universelle de Paris, Rodin fera un pavillon avec ses oeuvres : place de l'Alma.:le pavillon de l'Alma. Ce Pavillon de l'Alma sera remonté dans sa maison de Meudon.   -Dessins et photos anciennes.    -Monument à Victor Hugo : fait face au Laocoon.   -Projet de monument au peintre américain James Mac Neill Whistler , 1836-1903. En 1910 c e projet n'était toujours pas achevé.   

    -Statue antique + une statue faite par Rodin : plâtre, il a rajouté le visage.    -Musée du Louvre : fragments : entre la femme Zoubaloff. On note la violence et l'érotisme. C'est l'histoire du Minotaure.    -La Centauresse : au 19e s on découvre le symbolisme. Camille Claudel connaissant Mallarmé.  Le Centaure : c 'est la part humaine qui veut s'extraire du corps du cheval. Rodin reprend la statue équestre + un torse humain (le fils d'Ugolin). Cette pièc e est arrivée de Marseille escortée par le Théatre du Centaure, et la "Centauresse" montée sur 3 chevaux. Camille Claudel et Rodin vécurent ensemble une dizaine d'années : les scuklptures : Camille Claudel ou Rodin.    -Photos anciennes : dans le jardin de Meudon : l'homme qui marche, petit modèle, sur une colonne.    -Au centre une femme assise sur un char, une femme fidèle.   -Tableau du sexe, 1865, femme 5ressemble à la Naissance du Monde de Manet, Musée d'Orsay.    -Colonne : batons sur une colonne.    -Sphynge sur une colonne : femmes, moules, ellepose sa question à Oedipe.    -Moceaux de statues : nous y voyons des mouvements de danse. Tout ceci est dû à l'arrivée à Paris des ballets russes avec Nijinski : ce sera la révolution dans le monde de la danse.  On voit différents morceaux de statues.    -Rodin : tête en marbre, corps en bronze : Harpocrate, et ici un enfant.    -Stèle 5e s av JC : cette stèle inspirera Rodin pour son Galatée.     -Dans une vitrine : petites tanagras ou autres statues. En grèce, il y avait beaucoup de statues de femmes On en a des dizaines et des dizaines.  Le 18e s était très bobo.. On Déméter voulant récupérer sa fille (histoire mythologique).

    -Assemblages de Rodin :    -Vases antiques + des personnages : tout cela est très novateur.    -Vase de Canossa (Sud de l'Italie), Musée du Louvre. Ce vase vient d'Apulée, vase très grand, très chargé. Les Apuléens faisaient partie de la Grande Grèce.. On voit aussi dans cette vitrine différents vases : vases antiquers ou de assemblages de Rodin.   -Autres vases.    -Mosaïques de Rodin, inspirées de l'antique.

    Fin de la visite, il fait une chaleur étouffante dans ce musée. Nous montons au Salon de la Centauresse pour voir une vidéo sur le Théatre du Centaure. Des chevaux, des chevaux, toujours des chevaux.. Je sors de ce musée où un petit vent me rafraichit en attendant le départ et le retour sur Beaucaire.

   

11 avril 2013

Magie du Bronze

Le 11 avril 2013 par Madame Chamand   

     Notre artiste, Christiane Chamand  Debenest, nous reçoit dans son atelier à Beaucaire. Cet atelier est tout en hauteur : comme beaucoup de vieilles maisons beaucairoises, il se compose d'une pièce par niveau. Au 1er niveau une mezzanine forme un deuxième niveau. Nous nous installons au premier niveau.

     Cet atelier pour notre artiste est tout à fait sacré. En fait c'est un lieu d'intimité entre l'artiste et son oeuvre. Dans cet atelier elle aime à être seule, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

     Donc nous venons voir un sculpteur : mais elle n'est pas sûre de ce qu'elle fait. Elle ne veut pas et ne se présente pas comme une spécialiste. Elle a fait les Beaux-Arts avec en plus des cours d'anatomie (ostéologie et myologie) : cela , ces cours spéciaux ont été d'une grande aide dans son métier. Elle a aussi étudié la Nature, toute la nature, pour bien percevoir les perspectives : pour les grands maitres, peintres surtout, la perspective est tout. Par contre si l'on représente la nature trop nature cela donne un un peu pompier.

     But de notre artiste : l'artiste doit déclencher quelquechose, en bien ou en mal, de la part du spectateur; . Donc l'aventure de lartiste est basée sur une petite connaissance. Citons "le Jeu de Paume" de David : Mirabeau en parle dans ses écrits : en fait tous les personnages ont d'abord été dessinés tous nus  et ensuite habillés. En effet il est plus facile de peindre des personnages non habillés car l'on retrouve l'anatomie des personnages.  Les vêtements ne sont que des parements.

      Notre artiste, Madame Chamand aime : elle est toujours en mouvement, toujours à l'affût de choses nouvelles, donc elle a fait de la sculpture. Une fois les modèles prêts, ces sculptures sont envoyées en fonderie. Christiane Chamand nous dit : le créateur (l'artiste) rêve le sujet : il en fait une réalisation. Le fondeur, lui, en fait ce qu'il peut. Ne pas oublier que le fondeur est un artisan (avec le mot art dans le mot artisan). Mais le fondeur est très strict, car l'on est quelquefois trahi par la matière.

     A Rome, au Muée Canova, on voit des statues de Canova en marbre: on y voit entre les doigts de ces statues un peu de marbre en trop. Cela est fait pour assembler les choses

   Donc la sculpture : Christiane Chamand n'est pas une spécialiste de la pierre. Elle ne fera de choses en pierre. Mais elle a une boulimie sur tout : elle estime que l'on n'arrive jamais au bout de ses connaissances. On peut aussi sculpter avec de la terre.

Lecture de deux textes : -le premier, auteur inconnu : exalte la sensualité de la sculpture. Il y a toujours de l'amour dans ce que l'on fait. Ainsi dans la peinture le nu est le plus à la mode, en général des femmes, les hommes sont traités beaucoup moins souvent. Mais la sculpture est un plaisir.  -le deuxième texte est de Pierre Kelberg (?) : il parle du bronze : l'oeuvre prend forme, puis on la met dans un moule, on fait cuire au four, et cela devient du bronze.

     Mais venons en au fait : Madame Chamand a reçu une commande faite par la ville de Tarascon pour un buste d'Alphonse Daudet. Pour cette commande elle a fait son projet d'abord en peinture et ensuite en sculpture en terre. Déjà elle avait fait pour le Centre Alphonse Daudet, un buste de Daudet. Mais a toujours pour la commande une peinture et une sculpture en terre. Pour cette nouvelle commande de Tarascon elle achoisi entre autres la plus jolie signature de Daudet : ce buste est quelqu'un qui parle. Tout a bien marché. Après c'est le four.

     D'autres oeuvres de Madame Chamand se trouvent à : Bellegarde et la Farandole à Barbentane, entre autres.

     Pour la nouvelle commande de Tarascon, Tartarin et Alphonse Daudet : -d'abord être choisi par la ville. -ensuite pas mal de papiers administratifs. -trouver des commanditaires, etc...   Donc le projet, une fois commandé : l'on reprend l'envie du départ.   A Barbentane, la Farandole est une création.

     La Farandole : donc est une création, dédiée à la gloire des Farandoleurs, de l'équipe N°1 des farandoleurs. Mais Barbentane est en opposition avec Aramon qui disent être les premiers....Tout cela est cité dans les écrits d'Alphonse Daudet. Tout cela a donné à Madame Chamand une envie de créer quelquechose. Tout cela est hors politique . Cela se passe en région PACA. Or , nous retrouvons, Jean Claude Gaudin et Gérard Larcher , tous deux de la région PACA. Barbentane sera aidé par les subventions du Sénat.  et aussi le Crédit Agricole qui fut très généreux pour la Farandole : donc : fabrication, installation, sur un terrain bien précis.

     Donc, à Tarascon, il y a eu une commande pour Alphonse Daudet, en bronze. Les fondeurs de bronze étaient beaucoup moins chers en Espagne, à peu près  2,3 % de moins en Espagne qu'en France. Mais grandfe nouveauté, une entreprise française de fonderie, sise à Castillon du Gard, a beaucoup baissé ses prix. Ces prix correspondent aux prix de l'Espagne.

     Mais il faut bien comprendre que sans le mécénat et sans la volonté des communes : les artistes ne sont rien.

     Les subventions accordées sont à dépenser dans l'année en cours. Mais le projet de Tarascon est peut-être irréalisable... Le projet comprend Tartarin et Daudet.

     Barbentane : tout c ela commence par un croquis. Parlons de cette réalisation : la Farandole : elle comprend un homme et des arlésiennes.

     Mais pour Tarascon : au départ il s'agissait d'un projet : Sainte Marthe et la Tarasque, emblèmes chrétiens de la ville. On retrouve ce groupe à la Chapelle du Château. Ce travail fut béni à Saint Michel de Frigolet en juin 2013.

     Mais à Tarascon on comptait plutôt Tartarin, emblème de la ville. Tarascon, d'autre part, est en train de faire Port Tarascon sur le Rhône. Le Maire de Tarascon que s'il y avait une statue de Tartarin il y aurait aussi un buste de Daudet, son "père", car Tartarin est né du talent d'Alphonse Daudet. Tartarin, avec son fusil, est sur le lion qu'il a tué et dont il tient la queue. Il est- exhorté par Daudet, en buste en train d'écrire. Ce groupe mesure au départ 1m50, puis avec les restreintes, 1m20 et enfin 0m95. Tout cela a fait que le projet de Madame Chamand pour Tartarin + Daudet a été pris par la ville (?). Mais...

     Nous maintenant un livre sur Canova, et de Canova un prototype en plâtre. Donc Canova faisait : -un croquis dessiné sur toile, -puis un prototype en plâtre. Puis la statue était achevée. De Madame Chamand, Tartarin et Daudet ont d'abord été faits en argile crue.  L-artiste ayant trouvé des subsides, donc elle a fait -le croquis commanditaire --puis l'ébauche en terre -puis on fait cuire ce prototype.

     Pour la Farandole : la terre de base vient d'Uzès. Le potier a un four mais trop petit. L'oeuvre est achevée et part pour l'Espagne, à côté de Gérone.

     Le fondeur de Castillon du Gard a une grue élévatrice.  D'abord les pièces en terre sont mises à sécher... Pour les cuire on fait 2 blocs de 150 kgs chacun : le bloc du bas est le socle et les pieds des farandoleurs. Le bloc du haut est le reste de la Farandole, mais beaucoup plus fragile.

     La Farandole fut un très long travail.  D'abord le groupe fut fait en arcgile chamottée, un peu trafiquée. L'argile chamottée comporte des petites boules de terre , cuite cela donne plus de tonus à l'argile. L'argile pure est très lisse et très douce.. L'argile chamottée : on fait un modèle en ronde-bosse, pour pouvoir tourner autour. A partir de ce modèle en argile, on enferme les pièces découpées dans des échafaudages : ceux-ci peuvent être en bois, en tissu, en papier, etc.  Mais il faut un très grand four. Ce genre de four on n'en a pâs en France. Donc l'objet à cuire est découpé en morceaux (ceci pour la Farandole).

     La te'rre : en séchant opère un retrait ou restreinte et à la cuisson un nouveau retrait.  Les vrais bronzes : se limitent à 6 oeuvres + 1 pour l'artiste  dans le même moule.

     Ici nous voyons un moule de Rodin pour une sculpture sur bronze : mais cela est plus petit.

     On compte 12% de retrait au séchage et autant à la cuisson.

     Le mari de Madame Chamand fait les échafaudages : voir au rez-de-chaussée un échafaudage pour une pièce destinée à la fonderie.
 Le fondeur est venu ce matin voir la pièce à fondre. Cela a été une grosse épreuve pour Madame Chamand, et une journée épouvantable.

     -Vues des échafaudages de la Farandole. Le four d'Uzès, fait pour des poteries, était trop petit. Donc ces morceaux de Farandole sont partis en Espagne.

     -On est toujours à la terre :  cuisson : de 200° à 120° : 8 heures. - A 120° : 1 heure. -de 120° à 600° : 6 heures. -de 600° à 1000) : 6 heures. Les fours d'Uzès et de Calvisson étaient trop petits.

     -Tartarin et Daudet : le four d'Uzès était trop petit. Mais il faut compter sur le retrait  de séchage.  Le prototype a été fait en ciment-colle.

     La Farandole : est à Barbentane (BDR) sur la place de la Salamandre... Cette sculpture a été inaugurée le 24 mars 2011 par Jean Claude Gaudin, et Gérard Larcher président du Sénat.  On y voit 5 jeunes provençaux qui font une farandole (célébrité de la région). Ces jeunes provencaux ont été témoignés par Alphonse Daudet dans son roman Numa Roumestan.  Ces farandoleurs : en tête le Petit Louis. Trensiret (?) de Bezouce fut celui qui éveilla Daudet pour son roman. En fait, Numa Roumestan est l'alter ego de Daudet. Dans les farandoleurs nous avons aussi Vivette, vue dans Maitre Cornille, et qui est la Renaude dans l'Arlésienne.

     A Port Saint Louis du Rhône : nous voyons Zia un trésor d'arlaten , une petite fille obnubilée par les photos. . Refusée pour sa Première Communion, elle tuera dans les marais.

Vues de différentes photos : 

     -La Farandole : elle a été cuite.  -Elle a été baptisée et posée à Barbentane. -Sur le socle  une petite salamandre en souvenir de François 1er, inauguré par le Maire de Rambouillet.  Tout cela, l'histoire de François 1er et de sa salamandre, est expliqué à Villers Cotterets. Lors de l'inauguration des statues le Maire de Barbentane a parlé de tout cela..  -En fait cette sculpture. a eu deux inaugurations : . Pour la 2ème inauguration, le discours fut fait par un ethnologue. Jean Claude Gaudin est toujours là. (on le voit bien , derrière, sur les photos).    -La Farandole est exposée dans un site rénové : tous les laenteours sont modernes mais jolis.    -La Farandole fut inaugurée par Mr Guérini : tout cela est à la fois politique et non-politique.

     -En ce qui concerne la sculpture de la Farandole : la terre a été mise, une fois séchée, en caisson, en différents morceaux. Ces morceaux, en caisson furent acheminés vers l'Espagne, pour avoir un four assez grand.  Cela fut fait par la Mairie de Barbentane.  -Les plâtres de la Farandole, donc bien enveloppés, sont emmenés en Espagne, près de Gérone. La cuisson : cuisson pour faire une fonte à la cire perdue.

Grosse parenthèse : vu sur Internet : Fonte à la cire perdue : C'est un procédé de moulage à partir d'une sculpture originale. On soude à cette sculpture, on soude par la pointe : -des éléments côniques appelés jets.   -et des filaments appelés évents . -Les cônes et les filaments sont aussi en cire. -Le tout est revêtu d'une d'un ciment réfractaire. - Après solidification du revêtement, la cire sera évacuée par la chaleur, laissant un creux qui sera remplipar les jets. Les évents permettent à la fois l'évacuation de l'air, et aussi une bonne répartition de la matière (pour nous du bronze) dans les détails du moule.  Ce moule, ensuite, est détruit par voie mécanique ou chimique pour récupérer l'exemplaire réalisé. Celui-ci devra alors être débarassé des traces des jets et des évents. -Cette technique est utilisée pour la réalisation de pièces uniques en verre ou en métal. - Il est cependant possible de réaliser plusieurs cires, à partir de la cire originale, en utilisant un moule souple, autrefois en gélatine,j mais maintenant en silicone.

Méthode directe : la méthode directe consiste à mouler dans l'argile un modèle grossier de la pièce à mouler : ce noyau, une fois sec, est recouvert d'une pellicule de cire sur laquelleon peut inscrire les creux ou les reliefs de la pièce à couler. On rapporte ensuite sur c ette matrice des jets et des filaments formant radiateurs pour permettre une alimentation complète de la chambre de coulée et homogénéiser lka température des différentes parties du métal au cours du remplissage et du refroidissement.  Des canules cylindriques sont insérées pour former les galeries d'alimentation par le métal en fusion et les évents d'évacuation des gaz chauds émis lors de l'entrée en contact du métal en fusion et les composants du moule.     -Ainsi composé le modèle de cire est peintu une première fois avec une pellicule d'argile plus grossière en laissant dépasser les cheminées d'alimentation et les évents d'évacuation et les filaments.   -L'ensemble est déposé dans un four qui fait fondre la cire, récupérée en totalité par les cheminées d'alimentation. Une fois la cire évacuée, on coule le bronze en fusion par les mêmes cheminées. Le bronze doit venir occuper la place laissée par la cire.   -La gangue est mise à refroidir : quelques heures, voire 1 ou 2 jours (selon la taille de la pièce).    -Une fois la pièce refroidie, on retire les chevilles de fixation, on casse la gangue externe avec un maillet, en faisant attention de ne pas détériorer le métal.    -Les filaments, les évents, les cheminées de coulée, en partie remplis de bronze solidifié, tout cela peut être ébarbé.  -Le moulage fait souvent l'objet d'une finition par un travail à froid, poinçonnage et martelage.    -Cette méthode est connue depuis le 4e siècle av. JC. On a retrouvé à Nahan Mishmar, en Palestine, 429 objets en cuivre faits à la cire perdue, datant de cette époque.

 

     A Gérone, en Espagne, il y a une fonderie très céloèbre. On y est accueilli par un jardin plein de statues. Cette fonderie a beaucoup travaillé pour Barcelone.   -Cette fonderie a une équipe qui sait tout faire : démoulage, ciselure, patine.    -Les ouvriers travaillent au fur et à mesure.

     -Pour la Farandole, de Barbentane : toutes les statues ont été envoyées en morceaux numérotés  --vers l'Espagne. Ces morceaux en silicone sont enrobés de fibres de verre, dessus et dessous, le tout formant un sarcophage.

    -Le premier fondeur de Madame Chamand était à Carry le Rouet.

    -Photos : vue de moule en réfractaire   -de moule en silicone   -Mireille et Vincent : modèles très lourds, ici avec leurs moules. Une fois cuits il a fallu refaire les visages.   -Naissance d'une demoiselle : on ouvre le sarcophage. on y met de l'air. On sort la statue.   -Petits coussinets de calage sortis de la Farandole.   -Quand la Farandole fondue en bronzer est revenue : elle était en morceaux (certes numérotés!!!), les statues ont été remontées.   -Tout a été redécoupé  : le fondeur manipule, les artistes regardent.   -La Farandole : elle est en "mille" morceaux : on voit pour chaque moceau les évents, les tubes, les entonnoirs pour le bronze. Ce travail se voit sur chaque pièce.   -Pour chaque pièce à couler : on enrobe  chaque pièce est enrobée de silice : sable + alcool de riz. La pièce est roulée dans c e sable. Puis on met l'ensemble dans un container.   -On verse le bronze, en fusion à 1500°.   -Les évents sont faits pour évacuer l'air.   -Les entonnoirs servent à couler le bronze.   -Les évents sont des tubes de cire pour le bronze.    -Intérieur et extérieur les morceaux sont recouverts de silice.   Cette silice  (sable + alcool de riz ou alcool ethylique).   -Puis , une fois sortis, on fait un sablage sur les morceaux.   -Tous les morceaux subissent une fonte à la cire perdue.  (voir digression plus haut)   -Quand la statue est faite, on la sort de sa gangue, puis elle est sablée. Après on patine les statues : le bronze arrive à être doré.   -Autres statues : les Nababs de Daudet. Dans ses écrits Daudet cite les noms de fondeurs très célèbres.    -Bronzes de toutes les couleurs : cela se fait avec un chalumeau alimenté en produits chimiques.  Ces produits chimiques colorent le bronze de différentes couleurs.   -Il ne faut pas, quand la statue est à l'extérieur, laisser de creux où l'eau peut stagner.    -Tartarin : stèle et aménagement.   -Le Transport de la Farandole a coûté  environ 30000 euros.. Le projet et la réalisation de la Farandole a duré environ 8 mois, environ 5h par jour..   -Pour le bronze : on plonge le plâtre ou le sable dans de la résine.  Mais d'après Madame Chamand la couleur n'est pas très bien  réussie ; elle donne un côté trop verdâtre.   -La Farandole mesure en fait 80cm de haut + le socle cela donne 1m,20. On dirait des enfants et pourtant ce sont des adultes..   -Les statues de la Farandole sont à Barbentane mais légalement  cet ensemble appartient à son créateur, c'est-à-dire Madame Chamand.    La ville de Barbentane aa choisi Vivette pour offrir à sa ville jumelle Saillon, sur le Rhône, dans le Valais Suisse.   -Toutes ces oeuvres ont été fondues en Espagne à Gérone. Les artistes et personnes accompagnatrices logent dans un  hôtel situé près de l'aéroport de Gérone.

     A voir : les Grands Hommes de Frèches à l'Odysseum de Montpellier.

     En c e qaui concerne Tarascon : Daudet sera fait en train d'écrire. Tartarin, lui, aura son fisul et le pied sur un lion qu'il tient par la queue. Pour une fois la fonderie sera Castillon du Gard. Cela implique plus de commodité que l'Espagne, et surtout beaucoup plus près que l'Espagne. Madame pourra aller plus facilement à Castillon du Gard.

      Notre conférencière-artiste : Christiane Chamand-Debenest.    -active en Provence depuis 1985.    _Membre de la "Nation Gardiane"

     Quelques oeuvres, entre autres : la Farandole, donc, à Barbentane.   -Le Taureau à Fourques, Gard.   -Aussi, des panneaux muraux en aquarelle à la oste de Beaucaire, Gard.    -etc

4 avril 2013

Souvenirs d'un voyage en Inde, Ladakh, Népal et Rajasthan

        Fait par Maryse, Jean-Pierre et Christiane. Jean Pierre étant le narrateur :

    Voyages organisés pour 3 mois au sein d'une association faite pour les voyages solidaires. Nos 3 orateurs vendront, pour l'association, des produits : pachmina, châle, tapis, ainsi que des bijoux venus du Népal. Cette vente aura lieu au Temple de Beaucaire le 4 mai 2013. Cette vente est une vente solidaire.

     Aujourd'hui nous allons voir un film avec des interruptions pour permettre les commentaires. Cela représente environ 1500 photos.

    1er septembre 2012 : départ TGV Avignon--Roissy  --avion--Delhi.

     Delà, expédition vers Leh : Leh est situé à 3500m d'altitide : vue d'une procession : les femmes portent des coiffes pesant entre 10 et 20 kgs. Ces coiffes représentent un cobra en méditation. C'est une danse de femmes . Nous voyons et entendons la danse et la musique. Le spectacle dure 3 heur'es. Nous voyons même un couple de mariés.

    -Costumes de la région du Ladakh : ces costumes sont très colorés.. Ici festival de Chain : les Habitants sont costumés en démons. Toutes les chaussures sont des chaussures de corde. Très beaux masques très colorés.

   -Moulins à priéres

    -Match de polo : le polo fut fondé en 1869, dans l'Himalaya par les Anglais.

    -Stupas. Vallée de la Nouba. Il ne faut pas oublier que ces paysages se situent à 3500m d'altitude. - Vue sur les montagnes du Ladakh. - Le col se situe à 5600m, on y monte à pied, lentement mais surement.

    -On arrive à Khardung : monastère de Deskit. - La vallée de la Nouba. -Nuba et Shiang. -Toutes ces rivières descendent du K2 (dans la chaine Himalayenne). Tout cela se trouve sur la frontière pakistanaise.

    -Monastère de Deskit : Bouddha est partout. dans l'avenue vers le monastère et dans la ville.

    -Ici nous voyons des bains chauds : il y a une source d'eau chaude. Ces bains sont construits dans le roc avec -une pièce pour les femmes, et une pièce pour les hommes. -Une piscine pour les femmes, une piscine pour les hommes

    -Nous sommes sur la route du Ladakh. Mais sur cette route les pierres sont magnétiques, cela engendre beaucoup de travaux. L'Himalaya monte toujours. Sur cette route la roche n'est pas dure et cela fait de nombreux éboulements. -Moines népalais.

    -Nous arrivons au monastère de Likir : gompa de Likir (Ladakh). Il y a 120 moines, et l'école compte 30 étudiants.L'enseignement est fait en 3 langues.. Nous sommes dans la vallée de l'Indus.

    -Monastère de Lamayuru : tout est en ladakhi. Pour faire des ex-votos on déroule un tissu de 7m de long fait avec de la laine de chèvres. Tout paysan fait cela.  Le monastère de Lamayuru est le monastère le plus ancien du Ladakh. Ce monastère est occupé par des najas. L'eau du lac étant parti, l'on fit le monastère, très grand. Il abrite à l'heure actuelle une trentaine de lamas.. On circule dans ce monastère, ainsi que dans les autres monastères, pieds nus. On est prié de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.. Les lamas très courtois, servent le thé tibétain : avec beurre de yack. Suivant la tradition il est servi 3 tasses de thé.

    -On continue la route. Cette route est goudronnée par endroits. Le goudron est fait sur la route au fur et à mesure des besoins.

    -Leh : Palais de Leh : au-dehors exposition de vêtements. -C'est le Palais de la Famille Royale du Ladakh. Le Ladakh fut annxé par la Grande Bretagne jusqu'en 1838.

    -On voit : différents animaux. -Marathon : spécialité locale, il fait 30 kms. -

    -Monastère de Thiksey : bouddhiste à bonnet jaune. On y trouve 60 moines.

    -Monastère de Himnis : ressemble au Potala de Lhassa (remarque personnelle)

    -Lac de Taomorira, situé à 4995m d'altitude. C'est le plus haut lac du monde.

    -Sanctuaire de Shang Tang . La ville compte 12000 habitants.

    -Nous sommes toujours au Ladakh. Pour s'habituer à l'altitude : 3500m à Leh, et après plus haut : il faut une journée de décompression, mal de tête) et ça va. (Sinon rapatriement sanitaire en bas). Par contre, vu l'altitude il ne faut pas faire de gros efforts.

    -Nous voyons différents animaux dans les champs : chèvres, vaches, chevaux, mouflons, veaux. Les chmpas font les pachminas.

    -Les shorten sont des sortes de stupas, en pierres, en général.

    -A Sumdo : nous voyons une école Montessori. C'est donc une école subventionnée par la fondation Montessori : 6 ou 7 des élèves recoivent un enseignement en tibétain. 6 ou 7 élèves suivent- un enseignement en anglais. Mais : les élèves savent : écrire, lire, compter, et c'est tout.  Dans cette école Montessori les élèves sont tous pensionnaires. La cuisine est faite à la vapeur. Les repas : les élèves entonnent  une chanson avant de manger(. A 16h goûter. Une prière. Toute la jouornée est réglée à la minute.

    -La culture tibétaine se retrouve en Inde et au Népal.

    -Cuisinier découpant du crottin de chèvres : ces déjections forment un tapis assez durt. Ce combustible  est fait pour chauffer. On extrait donc des plaques de crottin : cela est une sorte de charbon.

    -En fait il ne fait pas froid : mais le fond de l'air est frais, donc le tout n'est pas très chaud.

    -Chèvres pachminas.

    -Lac de Tsokar : c'est une région paradisiaque avec un océan de montagnes. Le lac est très beau avec une eau turquoise.

    -Camp de nomades : ils couchent là. L'eau est à plus de 500m.  Les fromages : faits avec du lait des yacks femelles. Cependant dans les tentes il fait très chaud. Par contre lever à 5h30. Nous quittons le Ladakh

    -Nous sommes en Himachal Pradesh : nous sommes sur la route : voyage du 19 aout au 19 septembre.  C'est la fin de la mousson.  Nous sommes touijours dans l'hémisphère nord. D'Octobre à Mai il y a de 1 à 3m de neige. En Juillet ça va. Après c'est la mousson.. L'Himachal Pradesh se situe dans l'Himalaya : c'est la terre du milieu.

    -Tentes pour les ouvriers de la route. -Les panneaux de signalisation de la route sont peints sur les rochers.

    -Monastèer ou gompa de Kee

    -Vues diverses de chamois. -Ici tout est écrit en hindi et en tibétain

    -Vues de différents temples : monastère de Kee Guympa.  : l'écharpe offerte aus lamas est offerte avec un voeu.

    -Nous sommes dans une région très vaste : donc à la "douane" locale il faut montrer son passeport pour que la "douane" puisse compter les gens qui passent.

    -Très grand monastère : en 1865 ce temple comptait 100 moines : maintenant une vingtaine.. -Séjour à Kalza. - Nous prenons la route de Manali. -

    -Dharamsala : ville de séjour du Dalaï-lama. On le voit très peu dans la ville . En fait il prie beaucoup chez lui.  Ville connue aussi pour la fabrication de tapis

    -Bir : groupes folkloriques avec des danses ladakhi.  -Monastère de Bir. - Nos 3 héros ont assisté à une messe de 48h.  -Le Ripoche a été déplacé.

    -Chota Bahgal : nous voyons une très grande cascade. -Nous voyons aussi des champs de choux et de navets : tout est porté à dos d'hommes.  -Village de Caragan : les animaux sont logès dans le bas de la maison.

 

 

    -Nous arrivons au Népal :

    -A 6 kms à l'Est de Katmandu : nous voyons la ville de Bodnath avec : la Porte d'Or, le stupa à 3 terrasses, mandala géant dans 108 niches.

    -Monastère de Scheshen : en restauration à l'heure actuelle, les mandalas sont aussi en restauration.

    -C'est ici que nous trouvons l'atelier de confection de l'association.

    -Nous arrivons à Katmandu : les moines ont des robes safran. Nous voyons de très belles sculptures.. - Différentes vues du monastère. Au-dessus des aigles et des vautours.

    -Très belles portes. - Dans la rue principale des petits commerces : poissons, viandes, fruits, légumes, piments, des légumes secs...

    -Temple de Pashupatinath : on trouve une fois le nom de Krishna au bord du fleuve. -En 1979 toute la ville a été inscrite au Patrimoine Mondial de l'Unesco. -Ville de Katmandu. -fête de la déesse Harah

    -Nous partons pour Baktapur : nous trouvons les 3 Bouddhas. - Dynasties des 17e et 18e siècles.  -Le temple date de 1702. - Mais un tremblement de terre en 1964, détruisit tout : tout fut reconstruit à l'identique.

    -Les artisans travaillent dans la rue .- les potiers font les formes, puis les pièces sèchent, et c'est la cuisson au four.

    -Le barbier est une boutique très importante.

    -Le car est bondé.

    -Nanmo Budidah : c'est un pèlerinage bouddhiste. Fut construit sur les os et loes cheveux du Prince des lieux.

    -Drapeaux de Kuais. - A l'école : les jeunes moines : l'enseignement se fait en anglais et en tibétain.

    -Temple-monastère de Kopan : tradition du Mahayana . Les lamas ont racheté l'endroit en 1969. C'est le nom de la colline. -Les Bouddhistes sont tous Zen : en fait le Zen est une philosophie avec des courants différents

    -Nous prenons la direction de Pokhara : -Nous voyons le lever de soleil sur les Annapurnas. -Tout cela est autour du lac  de Pehva. Nous voyons des pêcheurs car ce lac est très poissonneux. Une fois pêché le poisson est séché.  -Sur ce lac nous voyons des lotus. -aussi des barques. - et différents animaux.

    -Pokhara : dans c ette ville , fabrique de tapis.  On compte dans la ville environ 400 réfugiés tibétains : en fait c'est une sorte de village tibétain.

    -Cascade Devi's. -Stupa de la Paix. -Parc du Chitwan. - Maisons faites par les indigènes du Népal. Mais c'est aussi une culture itinérante.  -nous voyons des éléphants, et 2  rhinocéros. -

    -Dans des garçons de Thoru. - Aussi danse des femmes sur des chants très répétitifs.

    -Tour sur la rivière : on y voit : des martins-pêcheurs, des crocodiles, des éléphants, tout le monde est à dos d'éléphant.

    -Pathan : statue de l'éléphant. - Les temples datent du 14e au 19e siècle. . La ville compte 250 000 habitants. L'artisanat est très important.  

 

 

 

    Nous arrivons au Rajasthan : ici, nous sommes redescendus, l'altitude est zéro ou presque.  -Pour les femmes : henné sur les mains. - Nous voyons des montreurs de serpents. -

    -Lahargal : nous y trouvons des bains publics : 1 pour les femmes, 1 pour les hommes.

    -Haveli : ce sont des hôtels particuliers. On y note une très belle décoration : cette décoration retraçait la vie des propriétaires. - Vues de différents hôtels. -Tous ces hôtels ont des portes extraordinaires

    -Bikaner. : la ville compte 400000 habitants. - Nous voyons le Temple des Rats : les rats circulent librement. -Machines à cannes à sucre. - Les offrandes sont des sucreries. - Laq dée'sse eut un enfant qui fut tué : les enfants sont symbolisés par les rats. - Pour visiter ces temples, toujours les pieds nus.

    -Femme aux chameaux. -on note les harnais des chameaux. -Ici ils travaillent tous. - On fait de la restauration de fauteuils avec des poils de chameau. -. Le pied de la nacelle, posée sur le dos du chameau, est fait de vieux pneus de vélo.

    -Train de nuit de Bikaner

    -Hôtel Desert Boy

    -Nous arrivons à Jaisalmer : ici de grandes maisons de riches marchands de la ville. Ces maisons sont un peu à l'écart de la ville  et de la plaine et sont dans la petite montagne

    -Temple Jain.

    -Passage du train. - Jaisaner : palais devenu unh hôtel pour touristes. - Hôtels particuliers. - Sur le lac : réservoir au Sud des remparts. - Tout le lac est entouré de temples et d'oratoires. -Temple dédié à Krishna.

    -Cénotaphes royaux de Barabag.  -Statues équestres de chaque monarque. Les reines , veuves, sati ou suti, étaient immolées par le feu à la mort de leur mari. -Malheusement il y a eu un tremblement de terre en 2001.

    -Nous arrivons dans le désert de Than : -maison de jeu de 1 pièce. -Plantes : la hauteur des plantes donne la hauteur des pluies.

    -Dans le désert de Than, pour nos trois héros + les guides : nuit à la belle étoile. -Mais la nui_t est froide. -Tout cela se passe au milieu des dromadaires.

    -Vues de bousiers.

    -Village de Penwar. -Village de Koudra, village abandonné depuis 200 ans. -Ici tout est jaunâtre. - Les habitants furent des brahmanes pendant 500 ans

 

 

 

    Nous rentrons au Rajasthan :

    -Nous allons vers Jodhpur :- nous voyons le mémorial fait par Merandah, surplombe la ville de 122m au-dessus de Jodhpur.

    -Maison des Brahmanes. -en fait c'est le Palais royal de Jodhpur. Il comporter 347 chambres. -Temple de Mandora : il comporte une sorte de panthéon d'hommes célèbres.

    -Village de Bisenmoï : dégustation d'opium : pour les indigènes l'opium est une médecine. -On y voit des Oiseaux. - le village est environné d'animaux, mais on ne les chasse pas.

    -Fabrique de tissus

    -Shatur village : quartier des potiers : vues des potiers travaillant avec une roue ( un tour) non électrique.

    -Homme mettant son turban : ce turban a 7m de long et refait entièrement chaque jour.

    -Métier à tisser horizontal.

    -Temple Jain de Ranakpur : -très grand temple, en marbre blanc.

    -Fort à 182 kms de Jodhpur

    -Nous arrivons à Udaipur : on y voit trois lacs , et le Palais du Maharajah, construit en 1571.

    -Temple de Maranal, 11e siècle. -On y voit des serpents, des écureuils, des crabes d'eau douce.

    -Bundi : on y voit un très grand jardin., dehors tous les animaux.

    -Mahbouti : capitale Rajpoute : acquit son indépendance sous Akbar. En 1354 on construit le fort.

    -Préparation du betel : à la fois stimulant et médicinal.

    -Fruit : sorte d'artichaut: à l'intérieur des graines que l'on mange

    -Nous allons alors vers Jaipur : ville rose : capitale du Rajasthan. En 1876 on a tourné un film dans cette ville : toute la ville fut peinte en rose en l'honneur d'Edouard, le Prince de Galles d'Angleterre. -En 1878, fut créée une école d'art. _Dans cette ville on parle le hindi. -Zenana : c'est le harem des femmes. -vues des rues de Jaipur. - nous partons vers le palais et le fort d'Amber. -tout cela est en style hindou. -Porte du Soleil. - La ville comporte 4 sections.

 

Retour vers Paris. Donc le voyage : 3 semainess au Ladakh. -3 semaines au Népal. - 3 semaines au Rajasthan. c'est-à-dire  :Avignon -- Delhi  --  Leh  --  Ladakh  --  Sikkim  --  Daralsalem  --  Népal  --  Katmandu  --  Pokara  --  Rajasthan  -- Bikaner  --  Udaipur  --  Jaïpur  --  Delhi  -- France

     Ce voyage est en fait un voyage solidaire. Il comprenait : voiture -  conducteur - guide.  Au Népal le couchage se faisait : pour les femmes, dans la chambre de la femme; pour les hommes dans la chambre des enfant-s avec les hommes.

    Dans ces pays les aides aux familles : celles-ci sont payées par ces voyages solidaires. On paie le ou les voyages à l'association qui rémunère les gens sur place.

Comptes environ : 700euros pour l'avion. - en tout 3500 euros. -600 euros pour le Ladakh. - 700 euros pour le Népal. -le Rajasthan plus cher.

    Arrivée au Népal : Leh est à 3500 m d'altitude. La 1ère journée on a très mal à la tête. Si tout va bien après, le voyage continue. Sinon retour sanitaire vers altitude zéro.

    L'Inde compte 1 milliard 200 millions d'habitants : c 'est un pays très peuplé. L'Inde r'attrape la Chine sur le plan démographique, car la Chine applique la politique de l'enfant unique. La Chine compte 1 milliard 400 millions d'habitants

    A côté de Darelsalam il y a un centre de soins. Ce centre de soins comporte 14 bungalows de soins. C'est un centre de soins de jour de médecines locales. La médecine locale est à base de plantes, plantes d'altitude uniquement.  Ce n'est pas de la médecine chinoise mais de la médecine plus que millénaire.  "Le médecin doit garder son patient en bonne santé" c'est la devise des médecins indiens.

    Bibiographie à consulter : je ne suis pas très sûre des noms propres : Inde Guides voir, Hachette. - Rajasthan : Encyclopédie de voyage, Gallimard. - Népal, Bhoutan, Guide le Petit Futé. - New Delhi, Taj Mahal et Jaipur , Guide le Petit Futé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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28 mars 2013

Une après-midi à Nîmes, quelque peu pluvieuse

    Heureusement la pluie était fine,  et avec interruption. Les conditions climatiques ont fait que le programme initialement prévu a été changé. En effet plutôt que le Jardin de la Fontaine, nous allons voir  : la Cathédrale, le Musée' du Vieux Nîmes, et une partie du Musée Archéologique. Nous verrons aussi de l'extérieur, les Arènes ou Amphithéatre, le Maison Carrée, et entre deux, des vieilles maisons dans de vieilles rues.

     Nous arrivons à la cathédrale. 1ère présentation sous le porche à l'abri de la pluie : une carte de la ville de Nîmes : au centre un triangle de 35 hectares : cette ville en l'an Mil comptait 10.000 habitants. Avant la ville romaine s'étendait sur 240 hectares et comptait 50.000 habitants.  Sur ce plan, notre guide a tracé un trait bleu : en haut la Tour Magne, construite dans le rempart romain. Avant cette tour mesurait 50m de hauteur. Le rempart couvrait 1/3 de la colline et 2/3 de la ville.

  -Les remparts datent de 15 av. J.C.. Les arènes ou Amphitjeatre datent de 5 ap. J.C. La Maison Carrée fut construite sur le Forum romain qui était le centre de la ville romaine. Sur cette ville romaine passeront différents barbares : Vandales, Wisigoths, Ostrogoths, Volques, et autres. Toutes ces invasions fait diminuer la population de la ville. Le rempart romain sera pillé (on prendra toutes les pierres) par la suite.

   -Nemausus est né : Némausus est au début le Dieu de la Source. Elle se trouve dans les Jardins de la Fontaine. Ces jardins de la Fontaine seront le 1er jardin public de France. L'eau des Jardins de la Fontaine se fait autour de la source Nemausus, aussi le reuissellement des eaux de pluie qui arrive jusqu'à Nîmes. Au 18e s, on a retrouvé dans les jardins de la Fontaine un ensemble de culte de l'eau. Nîmes s'implante. L'eau est là toute l'année : été et hiver l'eau baisse, printemps et automne l'eau monte

   -Début du 1er s. construction de la Maison Carrée. Au milieu di 1er s. construction d'un aqueduc, très grand , très long, comme vestiges principaux de cet aqueduc, nous voyons à Remoulins, le Pont du Gard. Cet aqueduc fonctionnera bien jusqu'au 5e/6e s. L'eau de la source Nemausus sera en activité jusqu'au 11e s. Mais tout ce quartier de la ville était le quartier des Tanneurs. A la fin du 19e s nous trouvons la Rue Nationale dell'Agua.. La ville de Nîmes sera manufacturière jusqu'au 3e quart du 19e s.

   -De la fin du 15e s au 17e s on trouve de la soie, puis après le coton. Le coton fut inventé par Jean de Nimes. Le glas de la soie est sonné à la fin du 18e s. En effet une maladie décime tous les vers à soie.

   -La source Nemausus était faite uniquement pour l'industrie textile. Mais il n'y a pas assez d'eau pour les teinturiers. Donc on creuse des puits : on a retrouvé dans des fouilles les restes de 18 puits.  Donc au 18e s il n'y avait pas assez d'eau pour les ateliers. Et à la fin du 19e s les vers à soie ont une maladie qui les décime. . A la fin du 19e s on couvre la source Nemausus, et on fait une station de pompage dans le Rhône entre Beaucaire et Comps. L'eau est amenée par des canalisations souterraines vers Nîmes.

   -A l'heure actuelle Nîmes compte 150.000 habitants. Ave'c la Communauté de Communes, 25 petits villages au tour : cela fait 250.000 habitants.

   -La vigne aura ses beaux jours jusqu'en 1970., mais elle meurt. Le chomage est important. La ville se tourne alors vers le tourisme qui est très important;

   -Donc au départ : arrivée d'eau de source. Cette eau vient d'Uzès et le conduit romain fait un peu un croissant. Cet aqueduc arrive jusqu'à un bassin. On a retrouvé des restes de ce bassin sous les Halles actuelles. Nous voyons aussi devant l'église St Baudile les restes d'un Castellum Divisionarum; qui répartissait toute l'eau dans la ville.. Ce Castellum Divisionarum fut construit au milieu du 1er s. La source des environs d'Uzès et l'ouvrage marquant de cette époque est le Pont du Gard
   -Les eaux de la source : entourée de colonnades on a pensé à des bains romains, non absolument pas : c'était pour le culte de Nemausus. A coté, dans les Jardins de la Fontaine le temple de "Diane", fait en fait pour les prêtres du culte de Nemausus, culte de l'eau.

   -Différentes photos nous montrent les boyaux de la source. Ces boyaux sont énormes : un camion de chantier y tient dedans. Ces boyaux ont été explorés jusqu'à 15 kms, certains jusqu'à 30 kms

   -Donc par la suite, on a fait une station de pompage dans le Rhône. L'eau, filtrée, est acheminé jusqu'à Nîmes, et entreposée dans des réservoirs sur la colline. Toute cette eau va vers la ville. Pour la station de pompage : les pompes sont entretenues et même, récemment ont été changées

   -Nous revenons vers la Cathédrale : donc au Nord la vieille ville, vers l'Est l'eau sort, et l'eau forme une petite rivière qui a 2kms de long et se jette dans le Vistre.

   -Autour de la cathédrale nous voyons des maisons du Moyen Age. Aussi nous voyons des portails Renaissance, 16e s , 18e s ...Au rez-de-chaussée de ces vieilles maisons, des voutes en pierres sèches de la région, cela donne des pierres irrégulières; à Nîmes nous ne trouvons que peu ou pas de maisons en pierres de taille.

   -Explications rapides de la cathédrale Notre Dame et Saint Castor : 12e s, style roman, très remaniée par les Protestants, lors des Guerres de Religion., guerres qui ont à moitié détruit la cathédrale. En haut du portail une frise qui comporte beaucoup de détails. A gauche , frise sur 1/3 d'origine, le reste fut refait au 17e s. L'intérieur de la cathédrale fut refait au 17e s , et aussi au 19e s.. Dans l'une des chapelles de droite de la nef, nous verrons un sarcophage paléo-chrétien. Derrière le choeur un déambulatoire. La cathédrale faisait partiedes leiux de pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.

   -Aussi nous voyons les reliques de Saint Baudile, et les reliques de Saint Castor

   -Sur la façade nous voyons des encoches sur le mur : c'était des trous faits pour les marchés, pour tendre un ou plusieurs grandes voiles.

   -A l'intérieur de la cathédrale les photos sont aurotisées.  A noter les vitraux du choeur : à droite le Comte de Toulouse, le Pape Urbain II. Chapelle Sainte Anne. A gauche et à droite du portail à l'intérieur, grandes photots des détails de la frise du portail.. Visite de la cathédrale.

    

    Nous partons tout à côté dans l'ancien archevêché devenu le Musée du Vieux Nîmes : il fut amenagé en 1824 en Musée. ; 1550 Nîmes est protestant. Mais le 24 septembre 1587 nous avons les Michelardes? Les Catholiques sont jetés dans le puits de l'archevêché. Les Protestants détruisent la cathédrale. Le Palais de l'archevêché est reconstruit. A la Révocation de l'Edit de Nantes, en 1685, noius retrouvons les Huguenots. Ces Huguenots vont partir vers l'Allemagne, l'Angleterre, etc.. Sur les balsons de la façade du Musée nous voyons, toujours style corinthien avec les feuilles d'acanthe. L'entrée ou antichambre, fermée maintenant, mène au grand salon. Not-ons sur la droite un escalier avec une rampe d'époque

   Dans les différentes salles nous voyons :

   -Echantillons des différentes toiles de Nîmes. Il y a aussi des imprimés. Ici c'est plutôt des tissés : 1 fil blanc, 1 fil bleu. Pour faire tout bleu : on plonge le tissu dans de l'eau chaude avec des teintures. Nous voyons aussi la technique des non-teints en décalé. Pour les parties non-teintes on utilisait des pinces pour éviter que la teinture ne prenne.

   -Nîmes produisait des soies bas de gamme, fils soit raccordés soit en double. Pour les tissus : les paysans allaient vers la mer dont ils extrayaient le sel, aussi péchaient des poissons. Avec leurs produits ils achetaient des tissus de Nîmes dont ils faisaient leurs pantalons ou leurs robes.. La soie était réservée aux bourgeois.  On fait des mélanges de soie, et même des dessus de chaises. Aussi les Nîmois firent 120.000 paires de bas de soie pour les Messieurs du Pérou.

   Les ourdisseuses :  travail très difficile : les femmes employées étaient plus rémunérées que les autres. : elles s'occupaient de faire la trame des tissus.

   -Après, vers 1950, le coton de Nîmes deviendra le jean : les pantalons en Denim étaient des salopettes. Ce tissu deviendra le "jean" en passant par les USA, en Californie exactement. La salopette se dote de poches; Après 1950, le jean devient un article de mode. (cf Marylin Monroe, le King Elvis Presley, etc). Nous voyons dans cette même salle différents costumes en toile de Nîmes. Mais les tissus de Nîmes sont faits : en chanvre, en lin, et en coton. On voit même une veste d'enfant. Les tissus de Nîmes étaient au départ acheminés sur le Rhône. Après on construit un chemin de fer d'Alès-la Grand Combe jusqu'à Beaucaire. Chemin de fer fait pour le charbon et autres.

   'Les couleurs : en général rouge assez foncé. Nous voyons , dans cette salle, une série de châles en Cachemire, avec des séries de couleurs : rouge, noir violacé, bleu... Couleurs naturelles : la garance donne le rouge, la gaude (réséda?) donne le rose, l'indigo donne le bleu...A cette époque, à Avignon et à Saint Rémy de Provence, on avait des plantations de plantes tinctoriales.

   -Vues de différentes estampes de la Maison Carrée, de différents siècles. Ces estampes se feront sur la Maison Carrée, l'Amphithéatre (les Arènes), la Tour Magne.

   -Autre salle : les céramiques. : nous voyons différentes poteries à travers le temps. Les poteries viennent de Saint Quentin la Poterie, à côté d'Uzès, et autres villes (fouilles). Ici nous avons surtout des poteries des 19e et 20e siècles. Nous sommes dans le grand salon de l'Evêque.

   -Autre salle : de chaque coté, é armoires, dont les sculptures de l'une symbolisent la création.  Sur la table une cage à oiseaux qui représente une maison près de la Maison Carrée, quai de la Fontaine. Cette cage copie un hôtl du 18e siècle.

 

     Nous sortons du Musée du Vieux Nîmes : au passage nous voyons une nouvelle fontaine inaugurée en 2012. En raison des travaux engagés pour cette nouvelle fontaine cela a permis de dégager le Coté Sud de la Cathédrale. Sur la place, au pied de la nouvelle fontaine, nous voyons le Palais du Prévôt, hôtel particulier, construit sous Louis XIII.

   -Un peu après une chapelle qui fait partie du Musée Archéologique. Chapelle très grande servant de lieu d'expositions temporaires. Après nous voyons un hôtel particulier qui contient l'Ecole des Beaux-Arts. En passant nous voyons un balcon du 18e s avec des agrafes. Autre hôtel particulier, daté de 1786, construit dans le style Louis XVI. Vendu en 1822 il est devenu l'Ecole des Beaux-Arts.

   -Chapelle des Jésuites, baroque, donne accès au cloître des Jésuites., accolé au Collège de Nîmes. La bibliothèque a été transférée en face de la Maison Carrée.

   Les hôtels particuliers et les couvents furent pour la plupart vendus à la Révolution.

 

   Musée archéologique :  nous verrons, en premier tous les objets courants de la préhistoire, trouvés sur place.  ; la maquette du Pont du Gard ; des verres datés de 2000 ans ; des monnaies sous le régne d'Auguste ; le crocodile du Nil enchaîné à une palme , ma colonie nîmoise fue faite par les Romains. Les Nîmois prirent comme symbole les crocodile et un palmier ; salles de verreries magnifiques ; monnaies dont l'As de Nîmes avec toujours le crocodile et sa palme.

   -plan de la Fontaine :  tout se trouve autour du bassin. Ce bassin fut créé au milieu du 18e s pour les teinturiers. Le bassin recueillait l'eau y compris les eaux de pluie. Le chantier s'arrêtera sous Louis XV. Mais il envoie Maréchal qui fera un grand jardin. Donc nous avons un bassin de rétention d'eau construit sur les plans de Maréchal. On dit les bains romains, mais c'est faux.

 

     Nous sortons du Musée d'archéologie pour aller aux Arènes, en fait un Amphithéatre. Nous ferons un demi-tour autour des Arènes. C-était la limite Sud du rempart romain avec une ancienne tour. Ces Amphithéatres, les Romains en avait construit à peu près 70 dans toute l'Europe romanisée.. Il en reste une dizaine.  Mais l'amphithéatre de Nîmes est le seul à avoir : un couloir tout autour du monument, couloir couvert ; des escaliers, des gradins.  Cet amphithéatre est dit les Arènes, ce nom vient de arena qui veut dire sable, pour le combat des gladiateurs. Au 8e s, cet amphithéatre devient une forteresse armée. Au 9e s c'est le Château du chef des Chevaliers. Après cet amphithéatre fut aussi habité. Tout l'espace était occupé. Pour construire des maisons on prend les pierres des gradins. Et on mure les grandes arcades.  Tout cela, un village dans la ville, durera jusqu'en 1809. A ce moment-là on enlève le village. La piste centrale est restaurée.  Dans cet amphithéatre il y avait 300 maisons, 2 églises et le Château des Chevaliers. On pense que environ 2000 personnes vivaient dans ce village. Après la démolition de 1809, ce fut la restauration de l'édifice  : les piliers entre les arcades. Ensuite au 19e s on l'utilise pour des corridas, et autres fêtes, des banquets. Cet amphithéatre contenait à l'epoque romaine 24000 spectateurs, à l'heure actuelle 15000 spectateurs. Il y avait beaucoup de bêtes dans la région et elles servaient aux combats dans l'amphithéatre : des taureaux de Camargue, des loups, des sangliers et même des ours des Pyrénées. -Dans cet amphithéatre on voit des arcades murées qui sont des vestiges du Château des Chevaliers.  -Sur  le côté de l'amphithéatre, en face du Palais de Justice actuel, un bas-relief avec une louve : cette louve c'est Rome qui protège ses enfants nîmois.  -Dans les arcades des portes donnant accès à la grande galerie qui fait tout le tour de l'amphithéatre.  -par ces portes, en alternance, un escalier, et un couloir. Le couloir est au niveau du sol, l'escalier montait dans les gradins  et même jusqu'au poulailler..

     -Nous repartons par les vieilles rues, très étroites vers la Maison Carrée. En chemin nous voyons :  - nouvelle restauration de l'ancien hôpital ; toutes les pierres viennent de Nîmes : c'est du calcaire non sculptable.  -Nous voyons une seule porte sculptée.  -Avant de repartir vers la maison Carrée, nous voyons sur l'amphithéatre, en haut, des pierres en saillie. Sur ces pierres on fixait un velum ou plusieurs pour se protéger du soleil.  -Place du marché : nous voyons bien les deux emblèmes de la ville de Nîmes : le crocodile sur la fontaine, et le palmier.  -Nous prenons de vieilles rues: les maisons avaient pour la plupart le rez-de-chaussée voûté. Nous le voyons dans les boutiques actuelles. Les voûtes sont splendides, crépies ou pas. Il en reste beaucoup.

    -Nous arrivons à la Maison Carrée. Rappelons_nous : nous avons démarré la visite près des Halles, puis nous avons fait un tour en ville. (La Maison Carrée : temple du Forum de la ville était le deuxième lieu dédié au culte impérial après celui de la Fontaine.  -La Place du Forum : s'étendait sur 80m de long, encadrée de 2 portiques. Au Nord la place était fermée par un bâtiment rectangulaire de 19m x 14m, probablement la Curie.  -La Maison Carrée est un édifice hexastyle corinthien qui mesure 15m de large x 31m de long. 30 colonnes de 9m enserrent la structure intérieure.   -la Maison Carrée porte ce nom depuis le 16e s : en ancien franàais toute figure géométrique ayant 4 angles droits étaient désignée par le mot "carré" : le "carré long" était notre rectangle, le "carré parfait" était notre carré. Donc malgré la Maison Carrée est rectangulaire.) Donc nous arrivons à la Maison Carrée : temple dédié à Auguste, fortement nettoyé. Elle est situé sur l'ancien centre ville romain : le Forum.  Notons que sous le Boulevard Victor Hugo actuel se trouve l'ancien rempart romain..  -Donc temple dédié à Auguste. Construit en 5 ap. JC. Ce temple fut dédié par Auguste à ses deux petits-fils, consuls et- chefs militaires, Lucius Caesar et Caius Julius Caesar. Mais ces deux petits-fils meurent à 18 et 22 ans, donc ce temple sera dédié à Auguste.  Après au fil des années ce temple deviendra : maison consulaire, une église, et maintenant un musée des arts antiques. On voit la statue de l'Empereur considéré comme dieu.    -En 27 av JC l'Egypte de vient une province romaine : l'Actium.   -Parmi les dieux romains , Jupiter; Appollon, et Auguste homme vivant ety ses deux petits-fils.   -En ce qui concerne nous faisons partie de la Province de Narbonnaise.  Toute cette province est sillonnée par la Vie Domitia (voie domitienne), qui passe à Beaucaire. Le temple de Beaucaire a disparu.   -On retrouve, dans la Maison Carrée, le style  corinthien avec les feuilles d'acanthe. C'est un style très luxueux.     -Donc dans la Maison Carrée on trouve le culte à Auguste et le culte chrétien. En 380 le catholicisme devient la religion de l'Empire Romain..   -la Maison Carrée devient la mairie  ou maison de ville.. Après elle sera vendue à des familles qui feront des maisons. Louis XIV en fera un monastère.   -Au 19e s on enlève tout ce qui est autour. En 1822 la Maison Carrée est ouverte en tant que 1er musée des Beaux-Arts.    -les dernières restaurations, pour les façades, datent de 2006 à 2010.   -En face, plutôt sur le côté de la Maison Carrée: en 1993, l'architecte britannique Norman Foster a construit le Carré d'art contemporain (à la place de l'ancien théatre du 18e s qui a brulé à la fin de 1952).   -La Maison Carrée est de couleur très claire, due au nettoyage, couleur de la pierre. Les blessures n'ont pas été arrangées.    -En 1758, un savant, érudit nîmois, Jean François Séguier, déchiffra la dédicace, grâce aux trous de scellement dans le frontispice. Dédicace remise sur le côté en dehors de la Maison Carrée : "A Caius Caesar, consul, et Lucius Caesar, consul désigné, fils d'Auguste, princes de la jeunesse." Cette inscription était faite en lettres de bronze. Ces lettres de bronze étaient retenues par des ferrailles, formant des trous..   -A gauche du péristyle, la cella à laquelle on accède par un escalier. A droite la chiella stella (?). La colonnade est engagée dans le mur. La cella était le sanctuaire.   -Il n'y a pas de fenêtres. Tout est pour le Dieu. Il y a des traces de fenêtres ogivales du 17e s., lors de l'occupation du site par les frères Augustins.    -On retrouve toujours les feuilles d'acanthe, les rinceaux, tout le décor est corinthien.   -La porte de 1863 est en noyer. L'encadrement de la porte est d'origine. Les volets de la porte sont en bronze incrusdtés d'argent.    -En février 1957, on a défait, et déplacé les restes de la colonnade extérieure et on les a mis sur un parking de l'autoroute A 57.   -Fin de la visite, retour à Beaucaire.

 

 

 

 

 

 

 

14 février 2013

visite du Musée de la Souleiado à Tarascon

 Nous arrivons, nous gardois (?) à Tarascon (juste le Rhône à traverser) : nous allons visiter le Musée de la Souleiado  : situé dans l"Hôtel d'Ayminy (ou Aimini), hôtel particulier du 17e siècle. Cet hôtel devient la résidence de la manufacture de la Souleiado, et le sera pendant 2 siècles. . Au départ cet hôtel particulier abritait la Souleiado, endroit où tous les tissus étaient faits. Cet hôtel abritaient donc les ateliers de la Manufacture de la Souleiado. De nos jours les ateliers de fabrication des tissus et des modèles se trouvent à Lyon. Cet hôtel abrite de nos jours  le Musée de la Souleiado, fondé le 4 juillet 1988.

   Nous entamons donc la visite du Musée; celle-ci se fera d'abord par les anc iens ateliers ou ce qu'il en reste et petit à petit  nous remonterons les siècles  pour arriver à l'actualité.

1ère salle :  nous  voyons les planches (détails) sur le costume provençal : ces planches datent du 19e siècle, commandées plus ou moins par Frédér'ic Mistrral et Folco de Baroncelli. Ces détails du costume provençal en feront alors le costume traditionnel arlésien.

    Ces planches ont été faites par Léo Lelée, peintre dit "de Mistral", Mistral qui lui avait demandé de venir dans le Midi. Lelée venait de Mayenne, et photographe de profession. Il vint à Arles où il s'établit. Dans ces planches il a essayé de codifier le costume provençal, appellé alor le costume des Arlésiennes.

    Le costume : rubans en tissu fait main, les fichus sont faits en dentelle, plus ou moins anciennes, des robes : le tout est retenu par des épigles plus ou moins décorées. La coiffure faite (cheveux couverts par) le ruban est très spéciale. Le costume des Arlésiennes est en soie

    La Mireille, enfant et jeune fille, est habillée en cotonnade.  A 16 ans, elle reçoit son premier ruban : en principe ce ruban est bleu marine. La Mireille garde ce ruban bleu marine environ pendant 1 an.  Sa robe, au départ est en coton et petit à petit  elle devient en soie. Pour les Arlésiennes, les robes sont en soie, les fichus sont en dentelle, les rubans sont dits "velours"

    Qans une petite vitrine, nous voyons de rubans anciens (les rubans font la coiffe des arlésiennes). Tous ces rubans sont faits main. A l'heure actuelle, on ne trouve plus que le ruban des Baux de Provence, fabriqués sur place. Les rubans anciens se vendent entre 3 et 4000 euros pièce. Le ruban bleu marine coute environ 300 euros.

    Frédéric Mistral va codifier le costume provençal

 

2ème salle  : On y voit une étuve pour sécher les tissus. Ces tissus sont imprimés puis recouverts de gomme arabique, plus il y a de ciouleurs, plus il y a de passages. Dans l'étuve on peut mettre plusieurs tissus à condition qu'ils ne se touchent pas. Les couleurs sont faites 1 à 1, puis fixées 1 par 1 avec de la gomme arabique, qui empêche l'encre de couler. Recouvert de gomme arabique les tissus séchent dans l'étuvoir

 

3éme salle  : le Lavoir  : ce lavoir fut utilisé jusqu'en 1977. Donc les tissus imprimés sortent de l'étuvoir. Nous voyons au mur des certificats de lavabilité, qui donne le label couleur fixée, pouir la vente.

    Les tapis ont des couleurs différentes faites avec des tampons enc rés, 14 tampon par couleur. Donc la toile ou le tapis étient imprimés une couleur à la fois.

   L'imprimerie, actuellement à Lyon, se fait sur cylindre :  le dessin est gravé sur le cylindre. On imprime toujours sur du tissu blanc. Nous voyobns d'abord une impression sur tissu noir : on y note trois tons de bleu, le tempon encreur sera passé 3 fois de suite. Outre les tampons, le's planches gravées prennent également la couleur pour les motifs. On imprime alors dire'ctement sur le tissu.

    Tout est impression : ici nous coimmençons sur du noir, nous avons 5 coiuleurs. On omprime d'abord une couleur, on remplit le tissu de gomme arabique (en fait c'est une sorte de caillou que l'on frotte sur le tissu). Cette gomme arabique laisse un film sur le tissu et protège la couleur imprimée. Ensuite séchage dans l'étuvoir, puis on pose la deuxième couleur, et ainsi de suite.

    Dans ses beaux jours, l'atelier produisait des tissus , 30 m par jour , imprimés à la main.

   Là nous voyons des photos d'artisans. Les couleurs étaient toutes naturelles.  Les hommes, imprimeurs, faisaient les tissus. Les femmes elles s'occupaient des accessoires pour la  maison , et autres accessoires.. Nous retrouvons toujours le même principe. Pour les motifs, il y a environ 40000 planches, toujours ici dans le musée.

 

 

4ème salle  : un peu d'histoire :

    La Souleiado date des années1648 - 1717. Les tissus viennent des Indes : ce sont des tissus riches et ils étaient empaquetés dans des cotonnades.  Ces cotonnades vons servir à faire des habits.

   Au 17e siècle c'était la grande mode, très grande vogue. Puis la Franc e fait la Compagnie des Indes, on signe l'Edit de Nantes.  Ces cotonnades sont en vogue à la cour de Louis XIV, et ce jusqau'en 1686, date à laquelle Louvois interdit ces tissus.

     Alors les Arméniens arrivent, grands négociateurs et voyageurs;  L'interdiction d'importer est inutile car elle a toujours continué. Cette interdiction est levée. Mais il faut  bien voir que , ainsi à Avignon, cité des Papes, ce commerce était autorisé. En 1726, un éédit condamne à 3 ans de galères les contrebandiers d'indiennes et pour ceux qui agiraient en bandes organisées et armées, c'est la condamnation à la peine de mort. Tout cela va entrainer une délocalisation des indiennes et autres tissus vers la Provence.

    En 1806 : est fondée à Tarascon, dans le Couvent des Capucins, la Manufacture Jourdan. Fondée par Jean Jourdan, c'est la naissance de la Souleiado à Tarascon. Souleiado signifie en provençal, rayon de soleil après la pluie.

    1821 : Jean Jourdan vend le Couvent des Capucins à la ville qui en fera un théatre toujours usité de nos jours. Jean Jourdan s'installe alors dans l'Hôtel d'Aimini. En même temps il fait une fabrique de mouchoirs à Saint Etienne du Grès.

    1840, Mathieu Jourdan succède à son père, jusqu'à sa mort en 1882.

    1882 : la Manufacture  est reprise par Paul Véran.  Paul Véran reprend alors toutes les archives des maisons qui ferment leurs portes., et notamment celle de Foulc, grand indienneur en Avignon.

    1916 : Paul Véran meurt. Il laisse 5 ouvriers. C'était le dernier indienneur de Provence.

    1939 : un pharmacien, Charles Henri Démery, reprend la Souleiado. Il fera, des nids d'abeille et des objets d'intérieur.

    1952 : la mode avec Madame Vachon s'empare de la Souleiado à Saint Tropez. La manufacture emploie alors plus de 300 salariés dispersés sur 4 sites : L'impression naturelle à l'Hôtel d'Aimini à Tarascon. -L'impression mécanique  à Saint Etienne du Grès. -les ateliers de couture, rue Thiers à Avignon. -le siège social à l'Hôtel de Provence à Tarascon.

    Madame Nicolin prend alors la décision de' lic e'nciement économique. La Souleiado rayonne en Provence, sur la Côte d'Azur, et à l'étranger.  Elle produit tous les produits anciens, plus la mode, plus le linge de maison, plus la vaisselle, tout cela sera arrêté.

    En 2009 la Souleiado est reprise par Daniel et Stéphane Richard.

 

 

5ème salle : salle Nicole Barra : c'est elle qui fit le premier modèle de mode : le premier modèle de robe de mode fut fait pour Saint Tropez, ceci vers 1950.  Les tissus de support vont évoluer mais il y a toujours les mêmes impressions.  On fait, aussi, une impression, qui semble du patchwork. Les scènes sont brodées à la main sur le fond, tout fait à la main. Nicole Barra, après la mort de la 1ère Madame Démery, épouse Charles Henri Démery. Mais , divorcée par la suite, elle restera dans la manufacture pour faire des créations et des modèles différents.

     Nous voyons ici, la robe safari, très facile à porter.

    Dans cette salle , nous voyons aussi des tableaux de Léo Lelée : les Quatre Saisons, toutes situées dans la ville d'Arles : le printemps au théatre antique; l'été aux arènes ;  l'automne aux Alyscamps; l'hiver dans le cloître de Saint Trophime.

    Nicole Barra a apporté beaucoup à la Manufacture : les robes en velouirs - ici nous voyons 40 ans de collection faite par Nicole Barra - nous voyons également un tailleur plus un chapeau.

 

6ème salle : les Santibelli (voir le livre sur les Santibelli)

    Les Santibelli sont des statuettes pour prier à la maison. Le tout est très coloré.  Entre autres, nous voyons la collection de Mr Démery. Nous voyons aussi des tableaux. Les Santibelli ont un aspect probablement religieux. Ce serait l'ancêtre de la jarretière (?), en effet ces Santibelli étaient dans les maisons, les jeunes mariés les rapportaient chez eux

 

 

7ème salle : l'art de vivre en Provence :

   Le costume cimtadin, comme le dit son nom, est évidemment plus du côté d'Avignon (Comtat Venaissin). Nous voyons aussi des tableaux de Léo  Lelée, dees farandoles d'arlésiennes.. Léo Lelée était peintre : après l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, il fait des affiqhes avec mélées des femmes et des fleurs; Léo Lelée, à la demande de Mistral descend dans le Midi.  Ici nous voyons des tableaux des Saintes Maries de la Mer : des gardians, les Saintes Maries de la Mer, la croix de Camargue.

    La Mireille : elle a été comparée à la Vénus Agrecia qui avait un port de tête spécial. La Reine d'Arles, actuellement même, porte un corset, pour se tenir droite, et avoir ce port de tête très spécial. La Croix de Camargue : le coeur chante, au centre l'espérance, et la Croix catholique.

    Autres objets faits par la Souleiado : sur une table un service de table , assiettes, verres, couvertsz : ce service s'appelle Manade Laurent.  Madame Nicolin a fait, et créé les services de table. Le taureau, moyennement bon et même pas bon, est fait pour les abrivados, puis après l'abattoir. Dans la manade Laurent un trouve on trouve en élevage non expansif. Les taureaux ne partent jamais à l'abattoir.

    Autres tableaux de Léo Lelée. Aussi habits anciens de gardians, faits en laine de mouton mérinos (connu dès l'Arles antique), avec le trident, le sedain (?), la corde pour les taureaux ou les chevaux, corde faite en crinière de jument. Cette corde est inusable. Ce genre de corde est offerte en gage d'amitié entre gardians

    Les gardians : la foindation des gardians remonte à 1615. Au départ c'est une confrérie. En fait, être gardian est une manière de vivre. Cette confrérie a toujours exdisté : puis vint le Félibrige, et d'autres, et les gardians ont continué à exister. Dans le Parc national de Camargue, dans la Réserve de Camargue il y a un musée à voir.

 

 

8ème salle : On voit différentes pièces de tissu : dezs patchwork, des boutis, des piqués marseillais

   Dans un cadre, on voit des morceaux de boutis. Pour faire tous ces modèles il faut être très manuel. Pour faire le boutis, on bourre entre les deux tissus de la ouate, cela donne des boudins.. Bien évidemment toutes ces pièces sont faites à la main.. Le patchwork : ce sont des morceaux de tissus cousus sur un autre tissu

 

 

9ème salle : salle des moules

    Les impressions par moules furent faites d'abord à Tarascon, puis à Mulhouse et actuellement à Lyon.  Il y a dans la collection du >Musée environ 40000 moules. En creux pour les dessins. Au départ ne l'oublions pas ces dessins venaient des Indes. Ici, le tissu est noir ou blanc : on met une couleur, puis 5 ou 6. Toujours avec des moules portant le même numéro. Comme nous l'avons déjà vu, les couleurs étaient imprimées une à une. Cela génère beaucoup de manipulations des moules pour arriver, par artisan, à faire 30m de tissu par jour. Tout en gardant l'aspect traditionnel, les impressions sur tissu sont faites maintenant en usine.

   Il ne faut pas oublier que c'est une industrie venue des Indes. La toile est fournie, sans dessin, et blanche. Cette toile a eu aussi d'autres implications : exemple la Toile de Jouy

    Les moules sont petits, il faut les avancer, avec des repères, sur la toile. Une fois encré d'un dessin, on met de la gomme arabique, en fait c'est une résine, qui fait pénétrer la couleur dans le tissu. Chaque couleur est faite séparément.

 

La Cuisine aux Couleurs: cette pièce a servi depuis 1806. Toutes les couleurs sont naturelles : poudre d'indigo donne le bleu, c'est une racine importée d'Inde, via la Foire de Beaucaire ou le Port de Marseille. La garance donne le rouge. La cochenille donne le pourpre. La racine de tournesol,  la gaude, le genet, le curcuma donnent différentes teintes de jaune.

    Pour faire ces couleurs, les personnes prenaient le référencier, où était regroupé toutes les recettes pour les couleurs. Sur cette couleur, on mettait de la gomme arabique (voir petit caillou). Plus on mettait de gomme arabique, plus les couleurs étaient pastel. Les teintes se sont ainsi multipliées.. Le rouge, le violet et le rose étaient obtenus en utilisant des mordants : fer, clous rouillés, etc.

    Cette Cuisine aux Couleurs fut active jusqu'en 1977, date à laquelle fut stoppée l'impression des couleurs à la main

 

 

1Oème salle : années 1970/80. On y voit différnets modèles de robes.

    La confrérie fut crée le 2 janvier 1512, faite sous l'égide de Saint Georges. Pour ces 500 ans, un grande fête fut faite en Novembre .

 

6 décembre 2012

Laudun-Chusclan Visiatome

8 h 45 RV au pré

Covoiturage

1O h : visite de la cave coopérative de Chusclan

12 h - 12 h 3O déjeuner à Codolet, restaurant les Aurières

14 h 3O visite du Visiatome à Marcoule

17 h 3O retour à Beaucaire

 

 

Visite de la cave coopérative des vignerons de Laudun Chusclan.

Donc nous sommes à Chusclan à la cave coopérative de Laudun Chusclan. Cette cave a repris les coopératives de : Saint Victor  la Côte et Orsan, caves fermées en 2011. En 2002 Codolet avait rejoint elle aussi la cave coopérative de Laudun Chusclan.

   Cette cave coopérative comporte environ 250 coopérateurs pour environ 3500 hectares. Elle produit environ 150 000 hectos de vin par an . Au Nord des exploitations ont une IEP

   Sur cette cave, il y a 35 sites. D'autre part la cave de Saint Victor la Côte est devenue une cave de stockge. La cave de Codolet est faite pour les vins de table priviligiés.

   Dans la cave de Chusclan nous avons : des Cotes-du-Rhône villages et quelques Lirac, 3 couleurs

   Nous sommes partis de Beaucaire par un temps plutôt froid avec un bon petit vent. Heureusement très beau soleil mais le vent est de plus en plus fort d'où  impression de froid BRRRR....

   Pour visiter cette cave, nous nous mettons en situation de vendanges. Nous allons suivre le raisin, de son arrivée à la cave jusqu'à la fin : le vin

 

Réception des raisins.

   Les vendanges sont faites parcelle par parcelle. La réception à la cave se fait sur rendez-vous. Dans cette cave on fait le tri des crus.

   Avant pour les vendanges : 70 % à la main et 30 % à la machine à vendanger. Cela pour Chusclan. Mzaintenant c'est le contraire : 70 %.  à la machine à vendanger, et 30 % à la main. Cependant  certaines parcelles  sont toujours ramassées à la main.

   Poids des bennes : 5 tonnes pour les vins de pays, et 3 tonnes pour les raisins de table.

   Tout les raisins sont mis dans des bennes. On ramasse les raisins le matin. Les vendanges se font cépage par cépage.

   Il est bien évident que cela demande une grande organisation.

   La récolte : pour les raisins de table , pas de limite. Pour les vins de pays :80 hectolitres par hectares. Pour les Côtes du Rhône  : 52 hectos par hectare, pour le vin blanc et les Côtes du Rhône villages, blanc.  Pour les autres Côtes du Rhône  : 42 hectos par hectare.
   Tout cet ensemble de conventions a été très débattu.

   Les droits de plantation ou de replantation sont toujours pareils qu'avant. On ne plante ou replante de la vigne qu'avec les droits de plantation ou de replantation.

   Donc les bennes de raisins arrivent à la cave . Il y a 2 controleurs. En premier on aspire un peu du jus pour voir la maturité des raisins  . Ce critère  est le dernier contrôle

   Dans toutes ces vignes, très controlées, il y a , entre autres, 2 controles :  - Au début du printemps après la taille.  Et fin-juillet - début-août pour voir le rendement des raisins.

   Rendement des ceps : si nous avons des petites grappes : on en laisse environ 15 par plant. La taille se fait à 2 yeux pour faire produire 2 ou 3 grappes par plant. Il faut bien voir que 24 grappes sur un plant donne : 100 hectos

   Nous avons des plants de Syrah, de Carignan, etc. Les Syrah : on laisse un seul sarment . Donc on limite le nombre de grappes, environ 10 grappes par plant : cela donne 45 à 50 hectolitres de vin. Moins il y a de grappes plus le degré est élevé (sucre de grappe)

   Donc à l'arrivée de la benne , on a prélevé du jus: on note la densité de sucre pour le degré alcoolique.  On note aussi l'état sanitaire du jus, note de 0 à 20. Pour les Côtes du Rhône villages  l'état sanitaire doit être à 0

   A chaque benne, chaque voyage est différent. Les vins de table vont à Codolet.

   Si l'on trouve de la pourriture il y a une machine spéciale ( le thermo-flash-detente) pour les vendanges non saines. Dans cette machine spéciale on chauffe les raisins et la machine aseptise les raisins en 5/6 heures.

   Si tous les critères sont obtenus, on vide les bennes

   Le contenu de la benne est alors versé dans un conquet de réception. Ce conquet sert également de bascule pour peser le raisin , coopérateur par coopérateur. Il faut 1kg300 de raisin pour avoir 1l de jus de raisin. Après la fermentation on perd 4 à 5 % de raisin.

   Du conquet le raisin passe l'érafloir (ou égrappoir) , enlève la rafle, cad la grappe et les impuretés, on ne garde que les raisins.

   On fait un jus composé du jus, des pépins, de la pulpe et de la peau.  Ce jus part par un tuyau dans une cuve

   Donc de l'éraflage le jus passe au fouloir, qui écrase le tout. - de là une pompe emmène le tout dans une cuve.

   Dans la journée il peut y avoir 5 ou 6 arrivées différentes. Tout le matéroel est différent suivant la couleur ou rouge ou blanc. On ne mélange pas les raisins blancs et les raisins rouges.

   Nous arrivpns aux cuves de vinification. Enfin quand tout est fini, on met le vin en bouteille.

   Donc revenons au conquet. Le jus passe dans les cuves ! le raisin su!!!!!!!!bit alors une fermentation alcoolique. On ajoute des levures naturelles ou de synth!èse. Ces levures sont appellées killar.

   Le sucre représente le taux d'alcool : 18 grs de sucre / litre  = 1° d'alcool.

   La fermentation dure 6 à 7 jours.  Puis on décuve : d'abord on soutire le jus de goutte.  Le reste, le marc monte au premier étage et passe dans un pressoir pneumatique

   Il y a 70 % de jus de goutte, et 30 % de jus de marc.  Le marc après pressage est envoyé en distillerie où il donne de l'alcool. Le marc donne aussi du tanin.

   Du marc on extrait aussi de l'huile de pépin de raisin, et autres cosmétiques.

   Le haut de gamme est produit par les vieilles vignes maos la fermentation dure plus longtemps, jusqu'à 3 semaines.

   Température : les cuves sont climatisées.

   Il faut bien reconnaitre que, en 25 ans, on a avancé les vendanges, d'environ 15 jours. En effet tout murit plus rapidement.

   Les levures : quelques unes donnent un goût : car dans les levures les micro organismes sont vivants. Ces levures sont plus ou moins puissantes : elles plus ou moins de couleur.. Plus de degré est élevé, plus on met de levures et automatiquement c'est plus cher. Il faut bien comprendre que les levures meurent à 16°, donc la fermentation s'arrête. Pour avoir plus; jusqu'à 19,6° on redémarre la fermentation. Pour ce faire on utilise d'autres levures. Le sucre : 2,55 grs / par litre de vin, non fermentissible.

   On a aussi à Laudun Chusclan une vendange tardive naturelle. Elle se récolte fin Novembre. C'est du vin blanc. Cette année il fait 19°, en général cette cuvée titre 22 ou 23°

   La levure normale va jusqu'à 16° et meurt. pour aller jusqu'à 20° on utilise d'autres levures. Cette vendange tardive donne un vin blanc sucré, très particulier. Mais ce n'est pas un VDN (vin doux naturel).

   Le vin blanc : est fait avec des raisins blancs. Ces raisins blancs sont directement pressés. La fermentation est une fermentation liquide. On refroidit le jus jusqu'à 10° celsius. La macération dure une dizaine d'heures avant la fermentation.

   Le vin rosé : fait avec des raisins blancs : il sera très pâle.  On oresse. On macère. Ce vin sera très pâle.

                    :on met dans une cuve. On macère. On saigne le jus de la cuve. Puis pressage

   La Clairette : vin très rustique. Blanc ou rosé. Apporte un goût fruité. La Clairette de Die est effervescente, les autres non. La Blanquette de Limoux est faite avec des raisins du  Mozac (???) . en fait il y a 25ù de Muscat et du Chardonnay

   A l'heure actuelle , les vins se font au gout du client. Acant, les vins étaient faits au gout du vigneron.

   Il y a 14 cépages de rouge

   La clairette rosée fait partie des vins blancs.

   L'organisation a d'abord été une organisation locale. Maintenant elle fait partie de France Agrimer.

 

   Les cuves sont en aluminium. Elles comportent 2 portes :  en haut une porte d'aération, en bas une porte pour évacuer le marc.  Le décuvage se fait à la main (un homme passe par la porte du haut. Il fait un trou jusqu'à la porte du bas et de là pousse la marc dans le pressoir). Il y a une grosse pompe pour retirer le jus.

   Dans cette cave : personnel : 38/39 employés, mais le double en période de vendanges. . Il y a aussi des VRP pour la diffusion des visn : ils sont 4 et se relaient. Il y a 3 commerciaux pour les livraisons, toujours sur route. L'Etranger fait 38% de la récolte, donc exportation.

   Quand les ve,da,ges sont terminées, il y a environ 160.000 hectos de vin.  Mais les cuves contiennent une récolte et 1/. Aussi il y a les millésimes, qui eux sont des vins de garde.

   Les Côtes du Rhône : durent environ 2/3 ans. Ce ne sont pas des vins de garde.

   Ici nous nous trouvons devant les cuves couchées : on y fait la macération carbonique des grappes entières.  Quant les raisins arrivent, ils sont mis dans le conquet, passent dans une trémie. Les grappes sont vidées telles que dans les cuves couchées : on a 30 % de jus de gouttes. et 70 % de vin de presse.

   Ces raisins servent à faire les primeurs.

   Ces cuves contiennent des aromes fermentaires : gouts différents : litchi, pamplemousse, banane, etc.  Puis ces aromes disparaissent au fil du temps. Ces gouts exotiques  vont vers les Anglo-Saxons, et l'Europe du Nord. Fin de la visite de la cave.

   Dégustation des vins, tous les vins. Achats... Don pour ABC par la cave.

   Nous sommes partis à Codolet : au restaurant les Aurières. Grosses difficultés à garer nos voitures dans le parking déjà super plein. Enfin tous casés. Nous nous rndons au restaurant : très bon déjeuner, plus que varié : nous avons apprs que ce jour-là le restaurant avait servi 150 couverts.  Mais très bonne organisation et repas chauds. Café et départ précipité pour le Visiatome.

 

   Le Visiatome : Nous arrivâmes pile à 14h30. Durée de la visite environ 1h30. Vu notre nombre nous formons 2 groupes.

   Nous sommes aux portes de la centrale nucléaire de Marcoule. Le musée, le Visiatome, que nous allons voir, a été conçu par le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), qui gère l'industrie nucléaire en France depuis les années 50. Les réacteurs nucléaires sont des producteurs d'électricité.

   Marcoule : environ 5000 personnes : AREVA , environ 3000, le CEA environ 1500. Nous verrons : le démantèlement des installations nucléaires en justice.. Comment faire des déchets radioactifs.. Que faire des déchets?

   ..La radioactivité.. Les déchets radioactifs.. Leur origine.. L'électricité.. Le retraitement des déchets

 

La radioactivité :

   Nous voyons le tableau de Mendeleiev. Aujourd'hui il comporte 110 cases. Toutes avec le symboles des trouvés, leur nom.

   L'Atome : reconstitution d'un atome : en fait les atomes sont des grains. L'atome ici représenté est une maquette. A côté une verre d'eau , pas très grand, contient 100 millions de milliards de milliards d'atomes. L'atome lui-même : le noyau (le centre) est 110 fois plus petit que l'atome. Ce noyau comporte les neutrons et les protons.

   Si l'atome est stable , le noyau est stable. La stabilité  : le proton a toujours une charge électrique positive : devant ces charges se repoussant, c'est une force electromagnétique mais avec une force attractive.

   Mais tous les noyaux ne sont pas stables, et donc tous les atomes ne sont pas stables : les atomes se séparent de la particule alpha qui est radioactive par les neutrons et les protons.                                                                      : les atomes se séparent aussi d'une plus faible particule , la particule beta                                                                                                                : cela fait un rayonnement  gamma qui donne de l'énergie.

   Donc ces trois : alpha, beta et gamma sont les 3 types de radioactivité.

   Matières radioactives :  un bloc de granit de 1 kg produit 3026 becquerels (bq). .Dans 1 kg de granit il y a environ 3000 atomes.. Ces atomes émettent de la radioactivité, ici alpha.  En fait le radon sort du granit : uranium - devient - radon et sort de la roche.

   Nous-mêmes humains produisons  de la radioactivité : les humains produisent entre 5000 et 10 000 becquerels  :  Marie-France : 7500 bq. Bernard : 11700 bq. Simone : 6000 bq. Jean Pierre : 8000 bq. Joseph : 7600 bq.

   Zone de radioactivité :  la radioactivité cosmique. Les astres nous bombardent mais le champ magnérique terrestre et un autre écran naturel qui nous protègent. Donc nous recevons cette radioactivité des astres mais les quantités reçues ne sont pas représentables. Cependant les rayons gamme, beta, alpha, donnent beaucoup d'énergie.

   Dans un être vivant on peut casser les cellules d'ADN : soit réparation desdites cellules, soit  réparation - mutation avec erreur , soit la cellule peut mourir

   Doses radioactives : des becquerels(bq) sont émis par les objets.

   Pour nous les humains les doses reçues sont comptées en sievert. Chacun de nous reçoit 3000 sievert : 2000 naturels + 1000 d'origine médicale + 0,3 % du total constitués par les rejets des centrales nucléaires.. Mais il peut y avoir des problèmes dans les usines. Et il faut aussi compter avec les retombées radioactives. Donc la radioactivité a un double effet : elle peut provoquer des  troubles et en même temps elle peut soigner.

   Les travailleurs du nucléaire ne doivent pas absorber plus de 20000 sievert

   Les travailleurs des avions de ligne reçoivent + de 3000 sievert, dose normale, et 2000 sievert en altitude

   Fukushima : un humain recevrait 30000 sievert s'il résidait en ce lieu...

   Tous les travailleurs du nucléaire ont un dosimètre sur eux pour surveiller leur consommation...

 

Les déchets :

                   - en France on compte, par an, 500 kgs de déchets ménagers par personne.                                                                                                               - il y a aussi d'autres déchets, dont ceux faits par l'agriculture                                                                                                                                      - En comptant tout : on arrive à 10 tonnes par personne dont  -150 kgs de déchets spéciaux tosiques pi dangereux à manipuler                                                                                                                                 - 2 kgs de déchets radioactifs.

   Ces déchets ( voir vitrine). Nous voyons dans cette vitrine  des exemples  de déchets radioactifs. Ces déchets seront triés  et sont prêts pour le            retraitement .

   Critère tri 1 : durée de vie radioactive : 2 catégories : une vie longue, environ 300 ans voire des milliers d'années. Cela représente environ 20 % des 2 kgs par personne.  Ces déchets viennent des centrales nucléaires.                                                                                                                                                                                                           : les déchets d'origine militaire , qui sont envoyés dans des laboratoires de recherche

   Critère de tri 2 : les plus radioactifs : on atteint des dizaines de milliards de becquerels.                                                                                                                      : les déchets très ou faiblement radioactifs                                                                                                                                                                : les déchets très faiblement radioactifs. On a tous ces déchets quand on démantèle une industrie nucléaire. Car l'on trouve cette réadioactivité dans le béton, le béton armé, la terre                                                                                                                                                                              : les déchets faiblement radioactifs : les hôpitaux, les thérapies, ou les examens.  Cependant on trouve des réacteurs spécifiques dans les hôpitaux. Dans l'industrie il faudrait stériliser ces déchets par irradiation. En France on ne le fait pas beaucoup. Pour la santé des usines : on a des utilisations radioactives. Ex : les détecteurs d'incendies. A chaque fois ces déchets sont traités et ensuite on leur fait un retraitement.

   Déchets à vie courte, regroupés dans des usines de stockage :  nous voyons une maquette de ces déchets très faiblement radioactifs.

                                 - nous avons une usine à Morvillers (Aube) à côté de Troyes.  : ANGRA  :                                                                                                                     -en surface il y a 25 cm d'argile. C'est assez imperméable aux eaux de pluie. car l'eau pourrait emmener tous les déchets radioactifs ailleurs.                                                                                                                                                                                                                                    -donc sur ce site on a creusé des alvéoles dans l'argile. On y pose en vrac des sacs de déchets, puis on met un film imperméable; puis on met l'argile, du sable et enfin de la terre                                                                                                                                                                                          -pour arriver à la nappe préphréatique , il y a encore 25m d'argile à traverser. Mais le niveau radioactif des déchets diminue au fil du temps                                                                                                                                                                                                                                                      -ce genre   de site après son refermenent est à surveiller pendant 30 ans                                                                                                                      -ce site dans l'Aube, a été ouvert en 2003. Il sera plein dans environ 20 ans. Il sera alors surveillé pendant 30 ans                                                            -en 30 ans la rasioactivité diminue de moitié : c'est une loi exponentielle.                                                                                                                      -c'est le premier site créé en France                                                                                                                                                                          -dans le monde la France est le seul pays à traiter ses déchets.

   Autre site : créé orès du 1er site. On y a fait des projets pour les déchets faiblement radioactifs. On met tous les déchets dans des containers + du gravier. Après on met le film imperméable, puis de l'argile, puis on coule une dalle de béton sur le tout.

   Autre site près de La Hague : période garde pendant 300 ans.

   Tous ces sites ont des surfaces extérieures assez faibles : environ 650 mcube

   On peut bâtir sur ces sites

   Une fois le site plein, on en reconstruit à côté.

   Une convention internationale dit que chaque pays doit se soucier de ses déchets.

   Les Allemands envoient leurs à La Hague. Là ils sont traités, puis renvoyés chez les Allemands. Mais que deviennent-ils????

   La Puissance d'une centrale nucléaire est d'environ de 30 à 40 ans.. Donc on crée un site de 45 hectares pour 30 à 40 ans de déchets

 

La Centrale Nucléaire:

     les centrales nucléaires : ici nous voyons le coeur de la centrale. Cette centrale peut fonctionner avec du pétrole, du charbon ou du gaz.

    On vaporise de l'eau dans une chaudière (genre cocotte-minute). La vapeir fait tourner une turbine, qui fait tourner un alternateur. L'alternateur récupère le mouvement et produit de l'électricité.  Donc dans une centrale nucléaire le combustible ne brule pas. Ce combustible chauffe le réacteur. Ce réacteur a 4m de diamètre sur 14 m de haut. L'épaisseur de ce cylindre est très grande car la pression est d'environ 90 bars.                                                                                -l'eau passe près de l'uranium. Une fois réchauffée cette eau est envoyée dans un générateur de vapeur cylindrique, de 20 à 30m de haut. En général il y en a  : 2, 4 ou 6, avec au centre le réacteur.                                                                                                                                                                -l'eau est donc à 300°. Elle passe vers le générateur de vapeur. L'eau prend un autre circuit. Cela s'appelle un circuit primaire : la chaleur est trasportée par l'eau                                                                                                                                                -puis un circuit secondaire. L'eau a une pression plus basse en viron 60 bars au lieu de 90. . Là l'eau vaporise (dynamo + turbine mesurent environ 60m de long). La turbine entraine l'alternateur et donne de l'électricité : 100000 volts pour les plus petits réacteurs. soit 90 millions de watts.

   Ici nous sommes à Marcoule : Phénix fut arrêtée en 2009. Sinon il y a les 3 premiers réacteurs dont le dernier fait en 1999.  Ce sont les premiers réacteurs construits en France. Ils seront bientôt arrêtés.

   Flamnadville : la première génération utilise de l'uranium naturel. . La 2ème génération compte 49 modèles à l'heure actuelle.  La 3ème génération les réacteurs sont améliorés sur le plan sureté et accidents. Ils sont aussi plus disponibles, et ils durent plus longtemps. Et nous avons toujours le même combustible  de l'uranium enrichi

   Centrale du Tricastin : production 900000 mégawatts. EDF connait la puissance  de la charge d'électricité consommée pour chaque époque. Donc EDF peur programmer la modulation des réacteurs.

   Le combustible : le combustible reste 3 ans dans le réacteur. Après il est stocké pendant 1 an dans uns piscine à côté du réacteur. (en effet la quantité d'uranium utile est usé). Mais tout cela est très corrosif. Les réacteurs sont au sodium : mais le sodium réagit très mal, avec l'eau et le gel.

L'uranium : en premier on en a trouvé dans une mine. C'est une sorte de pate jaune : c'est de l'uranium "pur". On a une mine près de Narbonne. De cet uranium on tire l'uranium 235, ou l'uranium 238. Le plus souvent, le plus courant est l'uranium 235, car il est cassable.

   Mais l'uranoim235 ne comporte que 5% d'utilisable. Une fois tiré de la mine, on en fait l'enrichissement. Aussi l'uranium naturel arrive par bateau.  L'enrichissement à des fins militaires est de 3 à 80 %. Pour l'assemblage du combustible on le fait dans de petits réacteurs, où il y a 150 fûts.

   Partie centrale du réacteur : chauffé, on obtient 800°

   L'uranium ne peut pas casser. Les noyaux avec des neutrons sont dans les réacteurs qui contiennent les protons. Ces protons sont partout et ils         circulent partout. Ils font 10000 kms/seconde. Donc on les freine, mais c'est très violent.  On les freine par frottement. Cela produit une perte de chaleur. Après 3 ans cet assemblage n'a plus d'uranium productif.

   L'énergie nucléaire : pn produit beaucoup d'énergie pour démarrer le réacteur. Le Beryllium sert de démarreur. Chaque fission fait 2 ou 3 neutrons donc nous avons une réaction en chaine.

   Déchets ultimes : l'uranium produit 70 bq par grain. Les grains issus de la fission pnt des milliards de bq. On ne sait jamais sur quoi ils vont se casser.

   L'énergie nucléaire; avantages : l'énergie nucléaire est énorme. Par équivalence il faudrait 1 tonne et demi de charbon. .Les atomes issus de cette fission sont très radioactifs.

   Dans la centrale nucléaire il y a une barrière, puis une 2ème barrière, qui forment une enceinte de confinement.

   Le combustible usé est envoyé à La Hague : le combustible est découpé en cubes. Cela forme des petits morceaux. Ces morceaux de cube métallique. Cela représente un déchet moyennement radioactif.

   Mais dans les cuves : 80%  de l'uranium est récupéré : cela devient de l'uranium 238, presque 239. On peut refaire du carburant.. S'il y a une fuite intérieure, cela est réparable.

   La Hague récupère 85% des déchets. Mais cela coute cher..

   La 4ème génération de centrales nucléaires, les réacteurs utiliseront de l'uranium 238.

      le mox (plutonium = 1ère bombe nucléaire, et 4% pour le reste.

   Des atomes actifs font partie du verre : le verre est stable pour 5 à 10000 ans. Certes ce verre est très épais. Les atomes ne peuvent pas sortir du verre. Les atomes vont couler dans ces grandes colonnes. Après ils seront emmenés à La Hague. Là ils sont mls dans des puits avec des containers.

   Déchets ultimes : ces déchets ultimes seront encore actifs pendant 10000 ans. Or un batiment tient 50 ans. Après 50 ans on fait un nouveau batiment. Pour confiner ces déchets : on baisse le niveau. 2 kgs de déchets radioactifs font 5 grs par personne. Cela ne produit pas d'électricité, l'électricité vient des centrales nuclèaires. Ces déchets sont mis dans un bassin : une vraie piscine olympique : 50m de long x 25 m de large x 2m de profondeur. Cette piscine fait le volume des déchets radioactifs électriques.

   Toutes les nouveautés viennent de Marcoule. Après tout cela a été repris par La Hague.

   Dons nous avons 2 kgs de déchets radioactifs par an et par personne. Cela représente un volume de 300 mcube. C'est 5 grs par personne et par an;

   Solution d'avenir:

   décidée par une loi du Parlement. c'est une solution de référence : c'est le stockage dfes déchets en couches profondes : nous avons le site de Bure dans la Meuse. Ce site se situe à 500m de profondeur. L'argilite a 70 m d'épaisseur. L'eau mettrait 1 million d'années à traverser 1 cm de cette couche d'argilite. Donc on peut mettre ces déchets radioactifs au coeur de cette couche  géologique pour des milliards d'années.

   Mais il y a une solution complémentaire : de tous ces déchets on peut faire des extractions plus poussées : en effet on peut extraire : de l'americium, du curium, du mercurium. On arrive à le faire ici à Marcoule. On a réussi à extraire le mercurium qui met 300 ans à mourir.

   En fait on peut faire ce tri à grande échelle et à coût raisonné : ce tri s'obtient : par une séparation poussée, puis c'est la transmutation, pour casser les atomes à vie longue pour en faire des atomes à vie courte

   Ici à Marcoule nous avons Phénix. Super Phénix a échoué à cause du sodium. Mais Phénix a été arrêté en 2009, arrêté par la limite d'âge.

   Le Carbone 14 : se trouve à volonté dans l'aménagement des combustibles. En fait c'est du bore ou du cadmium qui absorbent les neutrons. Ces neutrons arrêtent la fission.

   Fukushima : explosion est due à un problème  de refroidissement de la machine thermique. Les 2/3 de la chaleur était à évacuer. : si la température monte, la chaleur aussi. , et la température de fission aussi. Il y avait donc un circuit de refroidissement. Mais ce circuit de refroidissement a été détruit par le raz de marée (tsunami). Donc il est resté les soupapes mais sans les filtres, donc la centrale a laissé échapper des gazs radioactifs. Il faut bien comprendre qu'à Fukushima les réacteurs ont été arrêtés automatiquement. Mais ces réacteurs étaient chauds.  Donc continuer à les refroidir a été très difficile, et cela a co,tribué à l'explosion et à la destruction de la centrale.

   Ce musée a été fait pour informer le grand public du devenir des déchets radioactifs.

 

   Après cette visite passionnante, je ne ma rappelle plus le prénom de notre guide, nous avons regardé les prospextus mis à disposition du public et nous spmmes tous rentrés à Beaucaire. Donc très bonne journée pleine d'enseignements

13 novembre 2012

Visite à Alès en Cévennes

Départ de Beaucaire en covoiturage. Bien arrivés à Alès, à la mine et légèrement à l'avance.

    D'abord nous voyons une vidéo : - la formation du charbon (il y a des millions d'année)

                                                   -puis l'histoire des mines avec une carte de France qui nous montre bien les emplacements de toutes les mines françaises. Cette carte nous permet de situer les mines de charbon dans les différentes régions de France

                                                   -donc nous avons l'histoire des mines de charbon en France de l'oeigine à leur fermeture

 

    La mine-témoin d'Alès, centre d'art minier unique en France fut, de 1945 à 1968 un centre de formation poour les jeunes apprentis mineurs, où ils ont appris le métier de mineurs.Les galeries faites par ces jeunes furent ouvertes au public en 1985. Ces jeunes avaient entre 14 et 18 ans. Ils étaient encadrés par des anciens pour apprendre le métier.

    Après ce préambile et le port du casque de mineur obligatoire (cela valait mieux je me suis cognée le casque une bonne dizaine de fois...), nous arrivons au pied du chevalement, à la "cage", l'ascenseur qui va nous descendre dans la mine-témoin. Nous arrivons, par cet ascenseur à moins 230m de porofondeur (voir à la fin du récit!!!!). Donc cette mine-témoin a été faite par des jeunes, encadrés par des anciens, à raison de stages de 15 jours

    Au sortir de l'ascenseur nous nous trouvons devant une statue, statue de Sainte Barbe, patronne des mineurs (entre autres). La statue sortait une fois l'an, portée par les mineurs jusqu'à l'église. Là on remettait aux mineurs méritants des médaillons et des oboles. Puis tout le monde assistait à la messe, et la statue de Sainte Barbe était rapportée à la mine à sa place jusqu'à l'année suivante.

    Nous arrivons à un "soutènement marchant", composé de 5 verrins soutenant une pile de 5 tonnes. Ici nous voyons la traverse. Ce soutènement marchant est posé sur un convoyeur blindé pour évacuer le charbon. Quand le charbon est trop lion de la machine, on remet le n° 1 devant les autres et la machien peut continuer son chemin. Les déblais autres que le charbon tombent derrière la machine et reforme le mur.

    Ici nous sommes dans la mine ancienne. Elle fut mine-école jusqu'en 1966.

    Donc dans cette ancienne nous voyons : un marteau-piqueur, qui durera de 1930 à 1974

                                                              :pour ramener le charbon, de petits wagonnets formant unre sorte de train

    Les mineurs étaient payés au rendement, ou cubage. Le charbon allait sur le convoyeur blindé. Le couloir oscillant est toujours en pente. Il faut bien comprendre que dans la mine il y avait : beaucoup de bruit, (marteau piqueur, et ventilation),  il y avait de la poussière de charbon, et de l'eau qui était toujours présente. En effet l'eau de pluie entrait par infiltration jusqu'au fond de la mine. De là elle était pompée vers le sol. On compte pour 1 tonne de charbon, 50 tonnes d'eau.

    Nous arrivons à un poste de secours : le tout est assez rudimentaire. . En 1960 dans la trousse de 1er secours, comme antiseptique on trouvait de l'eau savonneuse.

    vers 1860 : les mineurs travaillaient 16h par jour. Au pic les mineurs sortaient 1500 kgs de charbon par jour. Le tout se faisait 6 jours sur 7. Après , en 1936, la semaine passera en principe à 40h.

    Boisage ou flandrage : le boiseur était toujours un vieux mineur. Il ne faut pas oublier que la pression sur le haut de la galerie est très forte. On appelle ce type de boisage , le boisage anglais le long des galeries : ces galeries pouvait atteindre entre 10/20 m jusqu'à 100m de long pour les grandes mines. On utilise toujours du pin : en effet en surface il y avait de grandes exploitations d'arbres.

    Cage à oiseaux : les oiseaux sont plus sensibles que les hommes à l'oxyde de carbone, le gaz le plus courant. Ensuite il y a le métane ou grisou, découvert en 1820.

    Le Pénitent : un des mineurs arrivait avec une bougie allumée. Si la bougie s'éteignait il valait mieux s'enfuir à toutes jambes. Le Pénitent a été interdit en 1835.

    Les Chevaux : ils tiraient des wagonnets. Les chevaux descendaient dans la mine sans revoir le jour pendant 6 ou 7 ans. Ils avaient des écuries et (?) tout le confort. Les écuries étaient bien aérées.  C'était soit des chevaux, soit des mulets; ils tiraient 5 wagonnets. S'il y en avait plus ils refusaient d'avancer.

    En 1915 le "boisage" est fait en cadre Clément, en queue d'aronde. Malheureusement ce genre de cadre était assez fragile et menaçait de s'effondrer.

    Le sol était appellé "mur" ou sole". On relevait le niveau par les arceaux. Mais si l'on ne pouvait pas on creusait le sol.

    La femme, utiisée au début en famille, avec les enfants, , la femme donc fut supprimée pour une question de moralité.

    Petite niche : la galerie est toujours en plan incliné. Dans une galerie on peut compter sur 8/10 % de pente Le rouleur poussait les wagonnets qui partaient tout seuls. Le freinteur, lors du passage des wagonnets se garait dans sa niche. Malheureusement il y a souvent eu des accidents. Le train des wagonnets comprenait : 1 cheval, 1 conducteur, 5 wagonnets.

    Pour passer à travers le banc : les mineurs ont des géologues et des géomètres qui leur donnent la direction du filon de charbon.

    Une fois la direction donnée, le mineur s'engage perpendiculairement à la galerie. Avec un marteau perforateur il fait des trous de 1,50/2 m de profondeur en quadrillage. Les trous une fois faits, il les remplit de dynamite. Tous les trous sont reliés par un même fil. Le mineur se met à l'abri , tout le monde aussi, la plupart du temps remontaient à la surface pendant les tirs. Donc on faisait sauter la dynamite. Le bruit etait assez assourdissant et était même entendu à la surface du sol.

    Une fois la nouvelle galerie ouverte, les mineurs font les soutènements pour ladite galerie.

    Le cadre Th employait trois mineurs. . Avec cette machine le remblai tombait sur l'arrière de la machine et obstruait la galerie ainsi formée. A l'intérieur de cette galerie, le remblai était pris dans les wagonnets qui emmenait le remblai en dehors de la mine. Le remblai formait des crassiers ou terrils.

    Ici nous avons de la poussière de roche, ou de charbon. Cette poussière a fait beaucoup de victimes. En Aoùt 1946 c'est devenu une maladie. professionnelle.

    Rabot date de 1950 : nous retrouvons toujours le plan incliné. Une galerie  mesure 100 à 200 m de long avec une pente de 8/10 %

   Le Rabot : devant cet engin un poussoir directement contre la roche. Pour faire avancer cette machine, les mineurs déplacent le soutènement fait d'arceaux métalliques. La machine avance dans le filon de charbon. Les arceaux sont avancés d'abord le 3e qui devient le 1er, et ainsi de suite.

    Dans les Cévennes les mines de charbon se sont arrêtées en avril 1986.

    Nous continuons la visite : nous sommes maintenant devant une galerie perpendiculaire à la galerie  principale : cette petite galerie date de 1880 : l'homme attaque le charbon avec un pic : il est pratiquement couché. La galerie perpendiculaire mesure  entre 30 et 60 cm de haut. La femme et les enfants, à partir de 12 ans, vident le charbon dans une berline. Cela se passe vers la fin 1960.

    Tous les boisages sont en pin : en effet le pin est très droit et très costaud. D'autre part, le pin, quand il y a trop de pression sur le dessus, le pin chante : c'est-à-dire qu'il craque, donc il avertit les mineurs.

    A Alès passe une petite rivière, la Cèze. Un jour il y a eu une très grosse crue . L'inondation s'est infiltrée dans les mines. Il y a eu environ 110 à 115 noyés.

    La ventilation de la mine est faite par des ventilateurs dans toutes les galeries. Cette ventilation était extrêmement bruyante et tournait 24h sur 24. Il faut bien se rendre compte que : avec la ventilation, les machines, les mineurs étaient souvent sourds.

    Notre guide a avant lui 3 générations de mineurs. Notre guide est donc de la 6e (?) génération.

    Dans ce dernier morceau de galerie où nous voyons et entendons la ventilation, nous voyons une grille de sortie tout à fait noemale donnant sur l'extérieur. En effet cette mine-témoin est en vérité à -3 m de profondeur. Tout cela a dons été fait pour les visiteurs..

    Après avoir rendu nos casques nous repartins vers Alès.

  

    Au passage, pas très loin de la mine nous voyons le Centre National de Pomologie : Petit Larousse 2012 : pomologie : partie de l'arboriculture qui traite des fruits comestibles. D'après des avis locaux, c'est l'étude des pépins des fruits.

    Le tout pour pouvoir aller déjeuner était de garer les voitures!!!!!!!. Donc nous dejeunâmes : très bonne ambiance et très bon repas.

 

 

    Après nous sommes partis pour Saint Christol les Alès pour voir

    Le Musée du Scribe

    Situé dans une maison du 17e siècle, très restaurée. Malheureusement je n'ai pris aucune note : ayant travaillé pendant 45 ans dans une bibiliothèque d'art, je connaissais tous les s de plumes : plus exactement tous les objets pouvant servir à l'écriture depuis la gravure sur pierre, en passant par la plume d'oiseau, puis la plume Sergent Major et enfin les stylos. Ici , dans ce musée, nous voyons un ensemble extraordinaire d'outils pour faire tous les moyens d'écriture.

    Puis nous arrivons aux plumes d'oie ou autre oiseau, avec des encriers (avant l'encre était en batonnet et diluée pour pouvoir écrire). Si j'ai bonne mémoire le plus ancien encrier est en porcelaine de 1621.

    Dans ce musée nous avoins toutes sortes de plumes, d'encriers, de nécessaires de voyage, de bureaux complets portables ou non.

    C'est un ensemble sur l'écriture, des origines à nos jours, assez fabuleux et très varié. Mon seul regret est qu'il n'y ait pas de catalogue

 

Mais : voir sur Internet

    - Mine témoin Alès en Cévennes     : photos et texte

    -Saint Christol les Alès Musée du Scribe     : très bon site avec des photos des collections

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